Je me souviens de ce temps ou tout était écrit.
Où les enfants jouaient sans penser au lendemain.
Où je marchais seule dans le bonheur d'une vie.
Où mes parents riaient encore et toujours de leur amour
Et où le vent ne sentait que la joie d'être réunis.
Ce temps où la naïveté ne m'étais pas reprochée
Où ces barreaux de fer n'étaient pas encore refermés
Où la lumière des étoiles rebondissait sûr mes rêves
Et que ceux ci même n'étaient fait que d'amour enfantin.
Je me souviendrais toujours quand tout ceci a changé.
Finis les comptines d'automne
Et les chocolats chauds près de la cheminée
Finis le temps des histoires avant de s'endormir
Le temps des câlins et des rires.
Ce temps la est révolu.
Les heures perdue me reviennent
Comme une brise caressant mon âme
Pourquoi ce jour est-il arrivé ?
Je m'en souviens pourtant comme si c'était hier
De ces été a la montagne
Dans la maison de mon grand-père.
De ce monde si grand dont je ne me souciais guère.
Et de tout ces gens qui me regardaient avec tendresse.
Ou est passé cette gentillesse ?
Ce jour si redouté est pourtant survenu
Au détour d'un murmure il m'est apparu.
Il m'a frappé de plein fouet me laissant inconsciente.
Il m'a arraché mon ignorance et mes rêves
Il m'a retiré ma naïveté et m'a étouffée avec la crainte.
Il m'a balancé ce monde à la figure.
Sans ménagement.
Ce monde si cruel ou l'on se sent si petit, si insignifiant.
Alors j'ai essayé de me frayer un chemin.
Je me souviens encore de ce jour opportun,
Où perdue dans ce chaos quelqu'un m'a montré le chemin.
Il m'a ouvert une issue qui laissait passer une lumière.
Celle de mon enfance et de mes rêves que je croyais perdu dans les ténèbres.
Je me souviens des sons qu'alors j'ai entendu.
Qui me sont resté jusqu'à maintenant inconnu.
Mais qui sont aujourd'hui tellement limpide.
Que même au fin fond de l'obscurité ils resteront mes guides.
Ce monde qui m'a été ouvert,
C'est le monde artistique.
Celui du rire, des larmes
Le monde du théâtre et de la musique !
Je me souviens de mes premiers pas dans ce monde étrange.
Ou les gens partagent sans rien en échange.
Ou le bonheur arrive comme une évidence.
Ou il m'est apparu comme une douce romance.
Je me souviens encore de ces bruits d'autrefois.
De ces parfums d'antan et de ces chaises en bois.
De ce chaos,
Perdue dans l'immensité de l'univers.
Avec pour seuls amis mes chansons et mes vers.
Mais ce dont je me souviendrais encore et toujours,
C'est de ce monde de rêve, de théâtre
De Musique et d'amour.
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Pensées...
RandomUne pensée, une idée Un murmure au coin des lèvres La berceuse d'un rêve Avec vous partagée.