Une maison dans les bois

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Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes.

Actes 2 : 17

La maison dans les bois.

Les bois d'Oil Press. Voilà plus d'une dizaine d'année que ses bois sont ouverts. Les arbres, l'air frais, le lac et les montagnes. Un site qui laisse une envie de méditation, un silence et un souffle léger, le bruit des feuilles qui dansent dans le vent. L'endroit n'est même pas protégé, les animaux se sentent comme chez eux. On parle souvent de loi de la jungle, mais dans ses bois, les animaux ne se dérangent pas.

Il y avait là une petite maison en bois, au fond d'un certain chemin. Deux petites fenêtres, un sentier bien tracé, du bois au-devant de la maison pour la cheminée. Personne ne vit dans ses bois, mais avec le temps, quelqu'un s'y est installé. Il était grand, fort, une trentaine d'année, barbu et cheveux bouclés, habillé d'une chemise à carreaux rouge. Ce genre de vêtement digne d'un homme de travail. Manches retroussées. C'est donc lui qui vivait dans la petite maison au fond du bois. Cet homme était doux et humble de cœur. Il avait des marques sur ses marques et dégageait une paix réelle. Il y avait une forme de lueur, transparente autour de lui. Son regard était perçant et chaleureux. Tout ce qu'il faisait il le faisait avec amour et calme, force et une forme de puissance qui n'est pas de ce monde.

Une jeune femme vivait avec lui. On aurait pu la confondre avec une adolescente, mais la force qu'elle dégageait était celle d'une femme. Ses cheveux blonds attachées, yeux bleus océan, elle avait la même chaleur que l'homme avec elle.

Dans une pièce de la maison, l'homme prit un pain et un bol de soupe. Il avait allumé une bougie car la lumière de l'extérieur ne passait jamais dans la maison malgré les fenêtres. La femme était en face de lui, à la même table. Il rompait son pain, gardait toujours un sourire sincère au visage, et mangea. La symbiose qu'avaient ses deux personnes était telle qu'ils n'avaient pas besoin de se parler. La femme avec lui, lorsqu'elle parlait, n'avait pratiquement pas de voix. Mais sa voix était semblable à un murmure, un vent.

Après avoir fini son diner et discuté avec elle, il éteignit la flamme de sa bougie et sorti. Les bois proche de sa maison avait un sentier en ligne droite tout le long de la forêt. Il respira l'air autour de lui, regarda avec sourire autour de lui et se mit à trottiné, puis couru en ligne droite. En courant aussi vite qu'il pouvait, des hommes ayant de longues vestes beiges qui se soulevait au vent, coururent derrière lui. Ils étaient sept. Tous courraient, tout droit, malgré le sentier étroit. Les cheveux de l'homme volait au vent au fur et à mesure de son accélération. Les vitesses des pas se multipliaient, le vent soufflait, les hommes au longues vestes décuplaient de vitesse.

« Eh... Coupé ! C'est dans la boite »... « Euh, c'est bon les gars, vous pouvez sortir ». L'équipe de tournage sortit de derrière la maison. La caméra aérienne revint à sa place et les ventilateurs géants arrêtèrent de souffler leurs vents. Tout le monde étaient ravis de la prise. « Venez tous ici s'il vous plait ! » et toute l'équipe se réunit.

« En tout cas, on m'aurait dit un jour que l'équipe d'Ayden aurait sa première prise, je ne l'aurais pas cru. Eric, très bonne prise pour la chaleur dans la maison. Fanny, good job ! Juste que le vent soufflait un peu trop fort. L'équipe aérienne, fantastique !On remballe tout et on rentre ! »

Les Histoires Incroyable d'Ayden CarterWhere stories live. Discover now