Il est 14h et je suis seule dans ma chambre. Lya était rentrer chez elle ce matin après une bonne nuit de sommeil qui je crois lui avait fait beaucoup de bien.
De mon côté, depuis mon réveil c'est très compliqué. Cette nuit j'ai fais un rêve transperçant, qui m'a totalement retourner le cerveau. Vous savez ce genre de rêve capable de vous hanter pendant des jours, qui n'est en sois pas lui même mauvais mais les personnes présentes dedans et leurs actions vous manipulent le cerveau au point de n'être obnubilé seulement par ça.
Je ne suis pas vraiment sortie de ma chambre depuis ce matin et je n'arrive pas à me sortir de cet immense trou noir dans lequel je me trouve. Perdu entre deux mondes, le réel et l'irréel. Sans que je ne puisse le contrôler les larmes roulent sur mes joues et je suis presque certaine que même si j'avais essayer de les retenir, ça m'aurait été impossible.
Pourquoi, pourquoi il m'a fait ça, m'abandonner alors que je n'avais que 8 ans, il m'a laissé partir sans avoir conscience des conséquence que ça pouvait avoir sur ma vie, mon futur. Il était une partie de moi, mon centre du monde. Mais il a préférer me laisser en dépit de s'occuper de moi, même à distance. Je parle de mon géniteur, cet homme envers qui je ressens à la fois de la haine mais tant d'amour. Un incroyable sentiment me traverse le corps lorsque je repense à ses gestes, son toucher, son attention envers moi. Il était mon prince charmant, mon héros.
Lorsque ma maman à décider de se séparer de lui et d'aller vivre à des centaines de kilomètres de ma ville natale, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de lui.
Et non, mes parents que j'appelle comme tel à Oxford ne sont pas mes deux vrais parents mais ma maman et mon beau père qui lui en dépit que je ne sois pas sa fille a tout fait pour me rendre la vie heureuse et me donner l'affection que je n'avait plus depuis des années.
Alors que les larmes ne cessent, certains moment de vie me reviennent en mémoire.
C'est étrange ce sentiment de peur mais à la fois de tristesse, comme prise entre deux monde sans savoir vers lequel se tourner. Pourquoi je vis ? Se sentir faible au point de vouloir se laisser mourir mais lorsque j'y réfléchis j'essaie de me persuader que ce n'est pas la bonne décision à prendre. Alors, y a t-il une bonne décision ?
Je regarde chaque jour autour de moi et admire ce monde duquel je n'ai même pas envie de faire partie. Mon cœur veut arrêter d'aimer, arrêter d'y croire. Je me sens comme une perdante qui voit sa vie défiler devant elle sans y participer entièrement. Une présence physique, rien d'autre.
Je finis par détester tout ces quelques sentiments positifs que les gens me font ressentir parce que je ne veux pas aimer. Aimer tue.
Je doute, je haïs. Je veux crier la douleur pour qu'elle sorte de mon corps. Je veux effacer ma mémoire des années passées pour que mon cœur et mon esprit cessent d'être liés à ces choses, ces sentiments destructeurs et bien trop négatifs.
Une fille perdue, avec un cœur brisés en mille morceau, voilà ce qu'ils ont fait de moi. Voilà ce que je suis. J'aimerais être libre d'aimer, aimer sans avoir peur. J'aimerais être libre de faire mes choix, sans avoir peur des conséquences, sans avoir chaque fois le cerveau en feu et le cœur meurtrie rempli de déceptions. Il arrive ce moment ou tout te paraît être un échec, ou tu retrace toutes ces choses et te rends compte que le chemins parcourus n'était peut-être pas le pire mais il était bien trop semer d'embûche et douloureux.
Je me cherche et cesse de me poser cette question « mais je suis qui au juste ? » et finalement même en cherchant pendant des heures, la réponse ne vient pas.
Nous savons jamais vraiment qui nous sommes. On essaie de trouver des solutions à chaque problèmes, on essaie de ne pas s'attarder sur les choses futiles de la vie mais lorsqu'elles ne sont justement pas futiles et qu'elles prennent trop de place tout devient plus compliqué. Parce qu'une chose sans importance pour quelqu'un peut être une chose très sensible pour quelqu'un d'autre.
C'est souvent lorsque tu essaie de ne pas y prêter attention que cette chose devient une obsession.
Je suis seulement humaine, j'ai des sentiments et des émotions. Les miens sont peu-être multipliées par cent mais ils sont profonds et parfois incontrôlable, j'ai pas choisis de vivre avec je dois juste essayer d'avancer avec.
Je m'assois finalement sur le bords de mon lit et m'apprête à faire une chose que je n'avais pas fait depuis mon arrivée. Cette chose qui fait peur mais qui rempli l'énorme vide en moi.
Je me dirige vers ma salle de bain, je sors du tiroir cet objets de torture pour certain mais celui de délivrance pour moi. C'est repartit, mes impassibles démons reprennent possession de mon être. Ma lame de rasoir en main, je l'apporte sur ma cuisse et commence à ouvrir ma peau, d'abord un peu puis plus les minutes passes, plus les coupures sont larges et profondes. Un frisson me parcours tout le corps, je suis anesthésier par la douleur, je ne ressens rien. L'habitude a pris le dessus sur la douleur et je n'éprouve plus que satisfaction à présent. Étrange n'est-ce pas ? Voilà, c'est seulement le meilleur des pires moyens que j'ai trouver pour faire ressortir toute la douleur accumulée. Blesser mon corps parce que c'est la seule chose que je mérites. La sang s'écoule et me procure un plaisir intense. Je regarde ce corps dans le miroir et je le déteste à un tel point qu'une montée de colère s'imprègne de mon corps et je ne contrôle plus mes gestes à cet instant.
J'aimerais avoir cette épaule sur laquelle me reposer, j'aimerais que quelqu'un soit là pour me supplier d'arrêter. Et si ce n'était qu'un appel à l'aide ?
Lorsque je reprends mes esprit et que le calme me revient, je commence à effacer toutes traces de cette scène qui vient de se dérouler. J'effleure ma peau du bout des doigts et m'assois par terre contre la porte laissant les larmes dévaler mes joues pendant plusieurs minutes.
Voilà ma vie, c'est moi.
Le soir
- Naya tu viens manger ! J'entends So-yeon crier des escalier.
Cette phrase que je déteste tant. Ni une ni deux je descend malgré le fait que je sache d'avance que je n'allait pas manger.
- Tu es là ! Ton assiette est prête. Elle me lance.
J'avais une petite idée derrière la tête. Je m'approche de So-yeon.
- J'ai beaucoup de devoirs que je n'ai pas encore terminée est-ce que je pourrais emmener mon assiette là-haut ? Je lui demande gênée.
- Bien sur il n'y a pas de soucis, n'oublie pas de boire de l'eau, attend je te donne un bouteille, monte la avec.
- Merci beaucoup So-yeon. Je lui souris.
Je monte et lorsque j'arrive dans ma chambre avec le plateau que So-yeon m'a donné, je saisi l'assiette se trouvant dessus, m'approche de la poubelle et jette tout son contenant dedans. Désolé.
Je n'ai juste pas faim. En revanche je bois le contenant entier de la bouteille d'eau, pour finalement me mettre dans mon lit avec mes écouteurs afin de passer cette musique que j'aime tant. Incomplete des Backstreet Boys.
« Empty spaces fill me up with hopes
Distant faces with no place left to go
Without you within me I can't find no rest
Where I'm going is anybody's guess »Quelques heures sont passées et je suis simplement restée allongée avec de la musique dans les oreilles, approximativement mon seul remède.
Mon téléphone vibre et je m'aperçois qu'il s'agit d'un message de Sky. Je décide de l'ouvrir et le lire.
From Sky : Coucou ma puce j'espère que tu te portes bien et que ta première semaine s'est bien passée, si tu as cinq minutes un de ces quatre ça serait bien qu'on s'appelle, tu commence à me manquer.
Elle est adorable, la fait qu'elle ne m'oublie pas et prenne de mes nouvelles me soulage, j'avais vraiment peur de la perdre en partant aussi loin.
To Sky : Hello, pas super facile l'adaptation mais ne t'en fait pas tout va bien, là je vais dormir mais on s'appelle rapidement c'est promis.
Je pose mon téléphone sur le coté et décide qu'il est l'heure de dormir, j'ai cours demain.
Le cœur serré je ferme les yeux pour finalement trouver sommeil.
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The Truth Untold - kth
Fanfiction"Il y a des actes qui blessent, des souvenirs qui restent. Un passé trop douloureux peut parfois nuir votre présent. Ils nous arrive de commetre des actes qui nous poursuiverons à vie, des actes destructeurs et irréparables. On dit souvent que les...