Amour au lycée FIXIM

Épisode 23

Elle devait rêver là, c’était pas la Mariam qu'elle connaissait on aurait dit une autre personne, Mariam s’écarta légèrement d’Ismaël et s'approcha d’Aïcha qui continuait toujours de la fixer sans relâche, elle finit par se dire que Mariam avait réagis comme cela vu que c’était elle qui était là mais au fond elle se demandait si Mariam était toujours la même fille aussi intrépide qu'elle connaissait et cela venait de lui remettre le moral à zéro, elle s'assis à sa table et baissa la tête alors qu'il y avait à peine un instant elle était sûre d'elle ce qui alerta Ismaël, mais ce dernier avait déjà remarqué que Aïcha n'aimait pas vraiment qu'on se transforme en papa poule en sa présence et pire si c'est pour elle son le fait en se rappelant de cela, il se retint de dire un seul mot à l'instar d’Alexa qui  voulait savoir si le morale de son amie était toujours bon où si elle avait déjà perdue sa bonne humeur.
- hey Aïcha dis-moi t'es toujours d'aplomb pour la suite des événements parce que ce n’est pas vraiment le moment de baisser ta garde sinon elle risque de te faire mal.
- hum …
Elle releva la tête et regarda dans la direction de Sarah, celle-ci la fusillant du regard on arrivait à voir l’animosité dans l'air le silence c’est imposé de lui-même dans la salle, le professeur de philosophie fit son entrée et remarqua d'amblé que la tension était déjà à son comble et tenta de détendre l'atmosphère sans grand succès, Aïcha avait presque réussi à monter tout les garçons de la salle contre Aïcha et cela n’annonçait pas de bonne nouvelles, Aïcha, quand à elle était dans son coin à essayer de comprendre pourquoi Mariam ne réagissait plus comme avant alors que c’était ça qui lui permettait d'encaisser tout le poids du monde sur ses épaules sans rechigner ne serait ce qu'un tant soit peu, le professeur débuta son cours et pendant près de deux heures, ils discutèrent de l'homme dans son intégralité, pendant ce temps Sarah songeait à ce qu’elle allait bien pouvoir faire comme sale coup durant la semaine qu’ils venaient d’entamer. Elle eut une idée assez farfelue mais avec l’aide des autres filles de son groupe, elle était sûr que cela allait marcher, alors, elle eut un sourire au coin des lèvres, Alexa quant à elle comptait s’éloigner de Sarah avant que celle-ci ne la mettes dans un de ses coups contre Aicha, qu’elle considérait maintenant comme son amie, lorsque la cloche retentit, et que toutes la salle se mit à ranger leur affaires et rentrer chez eux, Aicha n’était dans son assiette et Sarah ne mit pas longtemps à s’en rendre compte et elle essaya immédiatement d’en profiter .
-Hé la pétasse, tu es sûre de vouloir qu’on se voie ?
Aicha trop préoccupée n’avait même pas entendu quand déjà, Ismaël répliquait :
-Garde ton venin. Et revois ta définition de ce mot. Tu sembles faire confusion.
Aicha sortie de ses pensées répondit :
-Oublie là. Les mots n’ont pas d’effet sur moi.
Puis à l’adresse de Sarah :
-Tout à fait, je tiens à te voir. Et je trouve inutile de te trouver un qualificatif, tu l’as déjà fait toute seule comme une grande.
Elle sortit avec Ismaël, Mariam et Alexa. Elle remarqua que les regards étaient sur eux et comprit : elle aussi avait sa bande. Cela lui rendit un peu plus de bonne humeur mais elle se promit d’avoir une discussion avec Mariam le plus tôt possible.  Maintenant, comment désamorcer la bombe que représente Sarah ? L’entrevue de tout à l’heure allait être décisive et il fallait qu’elle prépare un bon plan d’attaque. Alors elle et les autres ne rentrèrent pas directement, ils se rendirent directement au café de Mia, la mère d’une amie à Alexa qui était aux États-Unis pour ses cours, alors Alexa pris la parole.
- Aicha, tu n’es pas vraiment de bonne humeur aujourd’hui depuis que t’as vu Ismaël ce matin, tu veux bien nous expliquer ce qui ne vas pas ? peut-être qu’on pourra trouver une solution tous ensemble.
- Alexa j’ai pas très envie de parler de ça maintenant mais une fois que j’aurai vu cette mégère je te promets que je vous raconterai tout du moins je l’espère.
En disant cela son regard croisa celui de Mariam, et elle lut dans ses yeux de la tristesse et de la mélancolie sans vraiment savoir pourquoi, alors elle lui prit la main comme elles avaient l’habitudes de le faire lorsqu’elles se sentaient triste et Mariam sourit de nouveau et cela se ressentit sur le visage d’Aicha, elle semblait sourire, et lorsque l’heure de la confrontation sonna, elle s’y rendit toute décontractée, elle arriva à la librairie un peu en avance et prit un livre et se mit à lire en attendant l’arrivée de Sarah, quinze minutes plus tard cette dernière  ne montrait toujours pas le bout de son nez alors elle décida de  rentrer chez elle alors elle se leva et alla ranger le livre qu’elle avait pris lorsqu’elle sentit quelqu’un lui prendre le bras et l’entrainer dans un coin de la librairie, elle reconnut Salem lorsque ce dernier lui lâcha  la main, elle décida alors de partir mais ce dernier s’y opposa et la repoussa avec le poids de son corps, Aicha ne voulait pas perturber les autres lecteurs en faisant du bruit alors elle resta crampées sur ses marques et attendit de voir ce que Salem lui voulait et elle ne tarda pas à comprendre que c’était Sarah qui était derrière tout cela, Salem commença à se rapprocher d’elle au point où elle pouvait sentir le souffle de ce dernier mais elle mis ses mains en avant pour le repousser sans résultats convaincant alors elle sortit de  étreinte et voulut prendre la direction opposée à celle que Salem avait pris lorsqu’il la rattrapa et commença à lui toucher les parties sensibles ce qu’elle n’approuva pas alors elle se retourna, lui fit face et lui mit une claque sur la joue ce que ce dernier lui rendit, elle ne parvint pas à étouffer le cri de douleur et le bibliothécaire voulut  savoir ce que se tramait dans ce coin de la librairie lorsqu’il entendit ce cri, pendant ce temps Salem quitta les lieux la laissant seule, assise près d’une rangée de livre, le bibliothécaire arriva et vit Aicha qui sortait de là.
- Mademoiselle est-ce-que ça va j’ai entendit un cri venant d’ici est-ce-que c’était vous ?
- Oui je m’en excuse je voulais prendre un livre sur cette étagère et j’ai fait un faux pas et je me suis fait un peu mal mais ça ira.
- Vous êtes sur sinon je peux vous aider en appelant un taxi ?
- Non non ça ira ne vous en faites pas.
Le bibliothécaire était un homme âgé de 50ans que tout le monde affectionnait et elle remarqua pourquoi ses amies et Sarah affectionnait cette librairie. Elle décida de rentrer chez elle, et préparait déjà ce qu’elle allait faire à Sarah en retour au bout de quinze minutes, elle arriva chez elle et vit Mariam assise sur le canapé l’air absente, elle voulut lui parler lorsqu’elle entendit sonner à la porte et lorsqu’elle ouvrit la porte elle vit Alexa et Ismaël, elle les laissa entrer et s’installa près de Mariam. Aicha raconta alors tous les évènements qui ont eu lieux lorsqu’elle était à la librairie et ce que Sarah lui avait fait comme coup foireux et ce que Salem lui avait fait, cela énerva Ismaël mais Aicha lui demanda de rester hors de cette histoire, et lui demanda de promettre qu’il ne va pas s’en mêler, ce qu’il fit au même moment, Mariam décida de tout dire à Aicha sur ce qui la rendait triste alors elle prit la parole.
- Aicha, il faut que je te parle de quelque chose
- Okay je t’écoutes ou tu préfères me le dire en privée
Elle secoua la tête et reprit
- Lors de ton départ du lycée tout le monde était content pour toi alors on a réassemblé les groupes et je me suis retrouver dans le groupe d’Isaac et je savais qu’il m’aimait bien alors j’ai voulu mettre de la distance entre lui et moi mais c’était sans compter sur tu sais qui. Elle commença à lui remplir la tête de fausse idée et il commença à me faire des avances et à faire certains gestes assez déplacer et tu connais Ibrahim, il a crû que je le trompais et il a mis fin à notre relation.
- Pourquoi tu ne m’en a pas parler j’aurai pu t’aider et tu sais bien que lui et moi sommes amis et qu’il m’écoutes
- Bah tu avais tes propres problèmes alors je n’ai pas voulu ajouter les miens et je ne voulais pas que tu me vois dans cet état alors j’essayes de changer certaines de mes habitudes.
- Tu sais que tu me fais rire c’est justement ton caractère aussi frivole qui font de toi ce que tu es, si Ibrahim ne l’a pas compris alors tant pis, tu en trouveras un autre.
Et elles finirent par se prendre la main et savait que dès qu’ils seront au lycée, Sarah et sa bande allait regretter de s’en être prise à eux.