Il fait froid. Mes yeux s'ouvre petit à petit. Le vent de la fenêtre entre-ouverte me caresse le visage. Je me redresse doucement dans mon lit. Je suis dans une pièce inconnu, je n'ai aucun souvenirs, je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Seulement un mal de crâne abominable. Je décide de me lever de mon lit. Le vieux parquet grince sous mes pieds, les rideaux verts déchirés bougent avec le vent glacé. En m'approchant de la fenêtre, je remarque que le ciel est rempli de nuages noirs, aucun signe du soleil, pourtant, il ne pleut pas. En passant ma tête par la fenêtre, je m'aperçois que les rues sont vides, aucuns piétons, aucun bruit, appart celui du vent. Je me rend également compte que je suis haut. Je suis à l'intérieur d'un immeuble. Les murs sont recouvert d'une vielle tapisserie déchirée à certains endroits. Au plafond, la peinture blanche est craquelée. Collé au bout du lit se trouve une petite table avec quelques bouteille d'eau vide, ainsi que des boites de médicaments. À l'opposé se trouve une porte en bois, on peu apercevoir le jour à travers ses planches. Elle est fermée à clé. Peu après m'être assis sur le lit pour prendre conscience de la situation, j'entends le bruit d'une clé dans la serrure de la porte. Mon cœur commence à battre rapidement, par réflexe, j'attrape le premier objet pour me défendre à ma porté, le morceau de bois qui maintenait la fenêtre entre-ouverte. Je vois la poignée de la porte se tourner, je me recule dans le lit, je suis plaqué contre le mur, je sert mon morceau de boit aussi fort que je peu. La porte commence à s'ouvrir lentement, puis se claque d'un coup de vent contre le mur !
- "Alors, t'es réveillé ?!"
Paralysé par la peur, je reste collé au mur dans le lit, et aucun mot ne sort de ma bouche. Une jeune fille se tiens devant moi, dans l'encadrement de la porte. Elle est grande, elle fait quasiment ma taille. Elle est blonde, les cheveux attachés. Ses yeux sont bleus, avec de long cils. Son grand pull à capuche cache ses mains avec ses longues manches. Elle porte un short en jean, par dessus une paires de collants. Sa paire de baskets est pleine de terre. Sur son dos, elle à un sac à dos qui parait plein à craqué.
- "N'ai pas peur, c'est moi qui t'es emmené ici, je t'ai trouvé ce matin. Je m'appelle Indra !"
- "Je m'appelle Renzo, qu'est ce que je fait ici ?!"
- "Du calme, pour l'instant il faut qu'on bouge d'ici, je répondrais à tes questions plus tard. Prend le sac à dos sous le lit, et met y les médicaments. Tiens, prend ça aussi."
Elle me tend un flingue. Je la regarde, bouche bée.
- "Je ne sais pas me servir de ça ! Et qu'est ce que ça veut dire ?! Je veux des réponses !"
- "On à pas le temps de discuter ! Prends le ! Tu vises et tu tires, comme dans les jeux vidéos, pigé ? Il faut vraiment qu'on bouge de là."
Je n'est pas vraiment le choix, je ne sais ni où je suis, ni ce que je fait là, je doit la suivre pour l'instant. Je prend sont arme, la range dans la poche arrière de mon jean, je remplis le sac de toutes les boites de médicaments, et l'enfile sur mon dos.
- "T'es prêt ? Quoiqu'il arrive, tu me quitte pas, et tu me suis de près, compris ?"
On sort tout les deux de la pièces, elle referme la porte à clé derrière nous. En face de nous se trouve un escalier qui descend, et par la droite, un long couloir sombre, sans aucune lumière. Il n'y a aucun bruit. Nous commençons à descendre l'escalier, nos pas résonnent contre les marches en béton. Une fois arrivé au rez-de-chaussé, un petit couloir donne sur la porte extérieur, avec une grille par dessus celle-ci. Indra remonte la grille et entre-ouvre la porte. J'ai l'impression que le temps c'est arrêter, les voiture sont stoppés net au milieu de la route, le silence règne dans la rue.
- "Tu vois la plaque d'égout au milieu de l'avenue ? C'est la qu'on va." me dit Indra.
- "Dans les égout ? Mais pourquoi faire ?"
- "Plus tard les questions, tu me suis et c'est tout. Tu es prêt ? Il va falloir courir."
Nous sortons de l'immeuble en courant le plus vite possible. À peine avoir passé le pas de la porte, un cri strident se fait entendre, venant du bout de la rue. Je tourne la tête, une silhouette au loin commence à courir vers nous à tout allure ! Nous sommes arrivés sur la plaque qui mène aux égouts, et cette silhouette abstraite se rapproche dangereusement de nous.
- "Vite ! Aide moi à la soulever !" me cri Indra.
Indra passe la première. Je me faufile juste derrière elle à toute allure, dans l'entrée étroite du souterrain. Une fois le corps à l'intérieur, je remet immédiatement la plaque au dessus de ma tête. Quelques secondes plus tard, notre poursuivant se trouve juste au dessus de nous, il frappe violemment sur la plaques de métal, tout en continuant de pousser des cris aiguës. Je descend une échelle vers les souterrains, avec une inconnue, je ne sais ni où je vais, ni comment je suis arrivé ici.
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Vaccin mortel
HumorUne épidémie. Un vaccin qui n'as pas fonctionné comme prévu. Un jeune homme et une jeune fille vont devoir se débrouiller pour survivre aux créatures créer par ce qui été censé être un antidote.