Chapitre 1: Le Départ

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Nous sommes le 13 janvier 2666, j'ai 17 ans aujourd'hui, mais cet anniversaire, je le passerais seul.

Il y a deux mois de cela, une maladie s'est répandu dans le monde : au début, les gens en mourraient, cependant quelques jours après leur mort ces personnes ressuscitaient, elles ressuscitaient, mais pas normalement.

Ils avaient un comportement étrange : ils ne parlaient pas, ils montraient des signes de cannibalisme.

Oui, oui, c'étaient des sortes de zombies.

Je pensais que ce genre de chose ne se passait que dans les films et pourtant...

Mon père scientifique faisait des recherches sur cette maladie appelé le ZOD-13.

Malheureusement, il s'est retrouvé enfermé dans son laboratoire avec des patients qui étaient infectés...

Il a attrapé ce virus, les militaires, on fait exploser le bâtiment pour éviter la propagation, mais en vain.

Je n'ai jamais connu ma mère elle est morte à ma naissance, étant enfant unique, je me retrouve seul.

Depuis que mon père a été infecté, je suis seul dans notre maison.

Et aujourd'hui, presque toute la ville est contaminée et j'ai très peur.

J'ai retrouvé une vielle radio que mon père avait quand il était jeune.

Il me racontait que cette radio avait une porter de plus de 300 kilomètres.

Je la mets en marche et soudain, j'entends une voix d'homme :

-Bonjour, est-ce que vous me recevez ?

-Oui bonjour, je m'appelle Lexi, j'ai 17 ans, je suis seul et toute la ville est contaminé.

-Qu'elle est votre position ?

-Je me trouve dans la ville de Lexington et je suis terrifié !

-Nous ne sommes pas très loin de nous allons venir vous chercher, rejoignez nous près de la Cathédrale demain à 11 h 00.

-Vous n'êtes pas seul, il y a d'autres personnes.

-Vous... Vo... V

La connexion s'est coupé.

Je ne sais pas si est un piège ou non, mais c'est ma seule chance de m'en sortir.

Je monte à l'étage préparer un sac pour mon départ, je prends le strict nécessaire : quelques affaires, produites d'hygiènes, une lampe de poche.

Je redescends pour récupérer des provisions et à ce moment, je réalise que je n'ai même pas de quoi me défendre alors que la ville grouille de mort-vivant.

Je fouille la maison de fond en comble pour essayer de trouver une arme ou même une bat de baseball, mais rien.

Je décide de prendre une casserole, un couteau et la bombe lacrymogènes que mon père m'avait laissé.

La nuit tombe doucement et je décide de vérifier pour la centième fois que les portes et les fenêtres son bien verrouillé.

Puis je vais dans la cuisine me préparer le dîner, je prends une boîte de raviolis que je fais cuire et sans même prendre d'assiette, je me pose sur la table de la cuisine pour manger directement dans le plat tout en réfléchissant aux chemins que j'allais prendre pour rejoindre la cathédrale.

Puis je me laisse distraire par mes pensées, je me souviens que mon père me raconter des anecdotes de son enfance quand on était à table pour me faire sourire.

Une larme s'échappe du coin de mon œil :

-Papa, tu me manques, reviens.

Dis-je en m'effondrant en larmes.

Après avoir mangé, je me mets sur le canapé en allumant de la musique et je finis par m'endormir.

Je me réveille brutalement en sueur à cause d'un cauchemar.

Je me lève pour regarder discrètement à la fenêtre, les rues, son noir, mais on peut distinguer des silhouettes dans la pénombre.

Je regarde l'heure et il est 3 h 27 donc je retourne sur le canapé espérant me rendormir.

Je repense à tous ses moments avec mon père, et en particulier de sa chanson qui me chantait quand j'avais peur du noir en étant petite.

Il s'asseyait au bord de mon lit et chantait.

"Chute ma chérie, doucement et endors toi..."

Un bruit me ramène à la réalité, j'ai entendu un bruit à la porte, je suis effrayé alors je me cache sous ma couverture et un hurlement surviens puis plus rien le silence...

Le soleil se leva et je me lève du canapé tout en tremblant, je ne comprends pas ce qui s'était passé.

Je me dirige lentement vers la porte, je l'entrouvre et la referme immédiatement.

Sur le pas de ma porte, une femme blonde y est allongée.

Elle est couverte de sang et de morsure, je m'assois au sol et pleure épouvanté par l'horreur de cette situation.

"Et si sa m'arrivait" je chasse cette idée de ma tête et essaie de me ressaisir, "Lexi reprend toi ce n'est pas le moment de perdre pied".

Comment je vais faire pour sortir ?

Et si elle se réveillait ?

Je reprends mon sang-froid et essaie de recontacter les personnes d'hier :

-Vous me recevez, ici Lexi.

Mais rien personnes ne réponds.

Après de longues minutes, une voix résonne dans la radio :

-Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

-Oui !

-C'est vous la personne qui nous a contacter hier ?

-Oui, c'est moi.

-D'accord, nous t'attendons dans 30 minutes à l'endroit prévues.

Puis un grésillement résonne.

-Est-ce que vous êtes encore là. S'il vous plaît, répondez.

Et merde !

Je me prépare pour sortir quand je me rappelle du cadavre devant ma porte, je décide alors de sortir par la fenêtre.

Une fois, dehors, j'observe partout, autour de moi, les rues sont désertes, mais je reste quand même sur mes gardes.

J'entends un bruit derrière moi, avec une peur immense, je me retourne et vis mon père... Mais il était comme les autres.

Il a la peau brûlé et des yeux blancs, mais je peux le reconnaître à sa cicatrice sur la mâchoire.

Je retenais mes larmes tandis qu'il s'approchait de plus en plus, je me dis que peut-être, il ne me ferra pas de mal alors je reste sur place.

Tout à coup, il me saisit par le bras, je hurle de peur et je brandis mon couteau pour l'enfoncer dans son crâne, il tombe devant moi sur la chaussée.

-Papa, je suis tellement désolé...

Mais une orde de mort-vivant interpeller par mon cri arrive, alors je m'enfuis en courant jusqu'au point de rendez vous ou un fourgon noir était garé.

ZOD-13Où les histoires vivent. Découvrez maintenant