Chapitre 17

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Sam voyait le regard de Castiel.

- Tu sais ce qu'ils ont ?
- Je pense, oui.
- Dîtes-nous ! S'exclama le père de Stiles.
- Dean est le réceptacle de l'archange Michael.
- Quoi ? S'exclamèrent Scott, Peter, Isaac et Ethan.
- Les anges existent, j'en suis un. Pour venir sur Terre, nous entrons dans un corps, pour Michael, c'est Dean.
- Qu'est-ce que cela à avoir avec ce qui arrive ? Demanda-t-il.

Castiel souleva le tee-shirt de Stiles, puis celui de Dean.

- Ils ont les mêmes marques. Je croyais que Stiles s'était cogné. Dit Scott.
- Et moi je pensais que Dean avait combattu quelque chose qui l'avait blessé avant de venir. Dit Isaac.
- C'est quoi ? Demanda Peter.
- Cette marque est un ancien symbole angélique d'union. Il est interdit depuis des siècles, depuis qu'il a été annoncé qu'un ange ne pouvait pas aimer. L'amour étant réservé aux humains. Malgré cette loi, Michael a été éperdument amoureux d'un jeune ange. Ils se voyaient en cachette pour vivre leur idylle, mais un autre archange, jaloux de l'amour de notre père pour Michael, a tout raconté. Le jeune ange a été déchu, Michael en tant que préféré est resté à sa place, mais a été sous surveillance un certain temps. Il a changé après avoir perdu son amour. Expliqua Castiel.
- Stiles serait le réceptacle de cet ange déchu ? Demanda Peter.
- Oui. Quand leurs consciences les ont lâchées après leurs possessions, les âmes des anges se sont reconnues. Même si nous ne sommes pas dans les corps, une trace de nous y est perceptible pour d'autres anges.
- Mais ils s'aiment vraiment ou ce sont les sentiments des anges ? Demanda Scott.

Il se posait la même question.

- Ils s'aiment vraiment. S'ils sont retombés dans l'inconscience, c'est parce qu'ils ne veulent pas être séparé à nouveau.
- Donc je dois juste dire à mon fils que j'accepte sa relation et tout ira bien ? Demanda le père de Stiles.
- Oui.
- Je vais vous faire entrer dans... Commença Scott.
- Pas Stiles. Dit Peter. Même si du temps à passer depuis que tu lui as fait, il est encore fragile de la nuque, on ne peut pas savoir les dommages.
- Fais-le à Dean. Dit-il. Tu n'es entré dans sa conscience qu'une fois, cela devrait aller, non ?
- Ça ira. Dit le loup.

¤¤¤*****

Scott se retrouvait de nouveau face à ce chalet à la montagne.

- Ils sont là ? Demanda le sheriff.

Il acquiesça.

- Allons-y.
- Attendez, nous ne pouvons pas y aller comme ça. On ne doit pas les effrayer, je vais entrer en premier, laissant la porte ouverte, puis vous rentrerez doucement.
- Tu as raison Scott.

Il entra dans le chalet, Dean et Stiles étaient assis sur le canapé, enlacés.

- Hey vous deux.
- Scott.

Il soupira intérieurement, son meilleur ami était heureux de le voir.

- Vous vous souvenez comment vous êtes arrivés ici ? Demanda-t-il.
- Oui et non. Mon père voulait me séparer de Dean puis je me suis retrouvé assis ici avec Dean.
- Je me rappelle avoir fait un pas pour attraper Stiles qui s'était évanoui, puis le trou noir. Je me suis réveillé ici avec lui. Expliqua à son tour le chasseur.
- Vous êtes de nouveau inconscients. Mais grâce à Castiel, qui d'ailleurs a foutu la trouille à Isaac...
- Mon pauvre louveteau. Dit Stiles tendrement.
- Nous savons pourquoi vous êtes liés ainsi. Pas le fait que vous vous aimez, mais le fait que vous ne pouvez pas passer trop de temps l'un sans l'autre.
- C'est quoi ? Demanda Dean.
- On vous en parlera quand vous serez réveillés.
- Mon père ne....Commença son meilleur ami.
- Je suis désolé fiston.
- Papa.
- Je suis désolé de t'avoir dit de ne plus voir Dean. A toi aussi je te dois des excuses, si tu aimes mon fils, je ne me mettrais plus entre vous.

Stiles s'était levé.

- C'est vrai ?
- Oui fiston. Je t'aime. Je veux juste ton bonheur. Et si c'est ce jeune homme qui te rend heureux, alors je ne vais pas vous séparer.
- Merci papa.

Il sourit en les voyants dans les bras l'un de l'autre. Il regarda Dean qui souriait lui aussi tendrement. C'était le moment.

Il ouvrit les yeux en prenant une grande inspiration. Ils étaient revenus à la réalité dans la chambre de Stiles. Ce dernier et son petit-ami se réveillaient.

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