Chapitre 33

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Nous voilà devant le portail du manoir Bartholy. C'est étrange de revenir ici. Avec Sebastian nous nous regardons longuement avant de sortir de la voiture.

Je prends le cosy de Joshua pendant de que mon loup décharge la voiture. Au même moment, l'immense porte en bois du manoir s'ouvre sur Nicolae et Peter. Chacun d'eux nous aide à porter toutes les affaires jusqu'à l'intérieur. Je suis quand même surprise que Drogo ne soit pas là...

Une fois le coffre vide et les bagages mis dans l'entrée, j'enlace mon homme et l'embrasse une dernière fois.

Vanessa : Reviens vite !

Sebastian : Oui. Je t'appelle tous les soirs mon ange.

Vanessa : Tu as plutôt intérêt. Lui dis-je en l'embrassant profondément

Sebastian : Fait attention à toi d'accord !

Vanessa : Oui t'en fait pas chéri. Et je ne suis pas toute seule... Lui dis-je en me retournant vers les deux frères Bartholy.

Sebastian : Je compte sur toi Nicolae pour bien prendre soin d'elle !

Nicolae : Ne t'en fais pas, elle est entre de bonne mains. Vanessa, nous montons tes affaires dans ta chambre.

Sur ses paroles mon loup m'embrasse le front et remonte dans sa voiture pour prend la route. Je reste sur le seuil de la porte en le regardant s'éloigné. Je ressens immédiatement un vide au fond de moi. L'éloignement de mon âme-sœur est un déchirement. J'ai envie de pleurer.

Une main familière se pose sur mon épaule. Je reconnais immédiatement l'odeur de mon vampire préféré. Je me retourne et me jette dans ses bras, qu'il referme instinctivement sur moi. Il pose sa tête contre la mienne et m'embrasse les cheveux tout en caressant mon dos pendant que me larmes viennent mouillées son t-shirt.

Drogo : Chut petite chose. Je suis la...

Vanessa : M-merci... Dis-je entre deux sanglots

Après 20 minutes à essayer de me calmer, Drogo décide de me monter dans ma chambre et de me coucher. Il me dépose aussi délicatement que possible sur le lit et s'éloigne de moi, mais je le rattrape par le poignet.

Vanessa : Reste...

Il me sourit et s'installe à côté de moi et je me cale contre son torse froid. Je m'endors presque instantanément au gré de ses caresses dans mes cheveux.

Quand je me réveille, je suis seule dans la chambre. Je regarde l'heure sur mon portable et il est presque 18 heure. Je me lève et vais prendre une douche et met une robe blanche avec des roses dessinées dessus, de toute façon je ne peux rien mettre d'autre avec mon gros ventre. Je me coiffe avec une queue de cheval haute et refais un peu mon maquillage avec de l'eye-liner et du mascara et c'est tout. Quand je sors de ma salle de bain je tombe sur Drogo assis sur mon lit.

Drogo : Bien dormi petite chose ?

Vanessa : Avec un coussin comme toi, oui ! Et merci d'avoir été là pour moi. Tu es vraiment un ami en or...

Un sourire en coin apparait sur son visage de porcelaine, mais j'aperçois une lueur triste dans ses iris dorés. Puis il se lève pour se perdre dans la contemplation du jardin qu'offre la fenêtre de ma chambre. Il marmonne quelque chose de presque inaudible.

Drogo : Un ami...

Je m'approche lentement de lui, et pose ma main droite sur son épaule gauche. Il frisonne lorsque ma paume le touche. Je brise le silence qui c'était installé dans la pièce.

Vanessa : Qu'est-ce qu'il y a Drogo ?

Il se retourne face à moi et plante ses yeux ambrés dans les miens. Je suis comme hypnotiser par leur beauté et ma respiration se fait plus courte. Merde qu'est-ce qu'il m'arrive ? Il pose sa main froide sur mon visage avant de prendre la parole.

Drogo : Je suis vraiment qu'un simple ami à tes yeux ? Dit-il en me caressant la joue de son pouce.

Vanessa : Je... heu... Non... tu es aussi le père de mon bébé... de notre bébé... Mais tu sais très bien que c'est compliqué... Et toi tu me vois comment ?

Je sais très bien que je m'aventure sur un terrain glissant et que je connais ses sentiments pour moi...

Drogo : JE T'AIME PUTAIN DE MERDE ! Pourquoi toi et pourquoi je t'aime autant ?! J'ai jamais connu ça avant toi... c'est tellement fort ce que je ressens .Tu m'as comme envoûté la première fois que je t'ai vu. Tu m'as rendu accro. Je pense sans arrêt à toi...

Il finit en tombant à genoux devant moi. L'air complètement abattu. Je ne l'ai jamais vu comme ça, si faible. Il vient de me dévoiler ses sentiments, et je ne sais pas quoi dire, ni faire. Il relève la tête vers moi, et je vois qu'il pleure. Il prend mes mains dans les siennes et les serrent presque désespérément.

Drogo : J'aurais dû te le dire bien plus tôt, je sais que ton cœur appartient à ton loup... Et je regrette maintenant... Dit-il en baissant la tête.

Je m'agenouille devant lui et prend son visage en coupe pour qu'il me regarde dans les yeux. Oh non, ne me regarde pas comme ça ! Intérieurement, je me bats contre mes sentiments et me répète en boucle la même phrase « j'aime Sebastian, je suis la femme de Sebastian », mais bon sang, pourquoi dois-je me le rappeler ?

Vanessa : Arrête de me regarder comme ça...

Ma réflexion le fait sourire tandis que sa main vient effleurer à peine ma joue. Face à son geste, je perds un peu plus pieds alors qu'il murmure à demi-mot :

Drogo : Comment ?

Vanessa : Tu le sais très bien comment !

Drogo ne répond rien, ses yeux passent des miens à mes lèvres avant de prendre mes mains et de nous relever tous les deux. Inexorablement, nos bouches sont attirées l'une vers l'autre et malgré ce que ma conscience me dicte, je n'arrive pas à m'arrêter.

Il approche lentement sa bouche de la mienne, frôle mes lèvres sensuellement, puis la détourne pour se concentrer sur mon cou. Lorsque sa langue se met à serpenter sur ma gorge, un long frisson dévale mon échine, me faisant frémir des pieds à la tête.

Il continue un instant, puis remonte langoureusement le long de ma nuque pour venir mordiller le lobe de mon oreille. La chaleur de son souffle saccadé chatouille mes oreilles, faisant qu'accroître le brasier qui s'est allumé au creux de mon ventre.

Ses mains se baladent partout sur mon corps. Elles l'explorent, le caressent, le palpent avec envie à travers le tissus de mes vêtements. Mais alors qu'il remonte ma robe pour s'en doute s'en débarrasser, je l'arrête net et me détache péniblement de lui et de sa bouche.

Vanessa : Attend, on peut pas...

Son regard en dit long sur sa déception. J'allais poursuivre lorsqu'il enchaîne à ma place :

Drogo : Il n'en saura rien petite chose... J'ai tellement envie de toi, j'pense qu'à ça depuis des semaines...

Et moi je pense qu'a Sebastian...

Dans un geste tendre, je prends ses deux mains que je joins aux mienne.

Vanessa : Tu sais très que ce n'est pas possible.

D'abord déçu, il pousse un profond soupir, puis son regard laisse place ensuite au défi et me lance un sourire charmeur en m'attirant dans ses bras musclés. Avant de me murmurer à l'oreille :

Drogo : J'en ai pas fini avec toi, petite chose...

Sur ses paroles il m'embrasse dans un baisser chaste sur la joue en prenant soin de faire durer le plaisir et quitte ma chambre dans un courant d'air...









Ƥяємιєя αмσυя | ǀǀƖ ѕєвαѕтιαη -ƬσмƐ 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant