Notre coeur bat, le sang y afflue
Le sien est arrêté, elle s'avoue vaincue
Lorsque tard dans la nuit ses larmes coulent
Cette fille tiraillée sous ses problèmes croulePersonne ne l'entend, personne ne l'écoute
La fille soudainement est prise de doute
Peut-être mérite-t-elle d'être si malheureuse ?
Ces pensées absurdes lui sont très douloureusesElle prend alors son courage à deux mains !
Se taillade la chaire sans broncher
Elle a fort mal, elle se sent bien
Mais la fille se met à pleurerUne fois l'émotion terminée
Elle regrette ce geste impulsif
Mais elle sait que la fois d'après
Elle reprendra le même canifLa semaine suivante dans sa chambre
La fille s'enferme à double tour
Enfonce la lame dans sa chaire tendre
Et cette fois son corps semble lourdLe lendemain matin le réveil sonne
Personne ne se lève le couper
Sa mère furieuse lui ordonne
De se hâter de l'arrêterEn l'absence de réponse de la fille
La mère énervée monte à l'étage
La porte est fermée, la mère vrille
Elle crie d'arrêter le tapageQuand enfin elle ouvre la porte
La mère se rue vers son enfant
Comme jamais avant de la sorte
Elle ne voit maintenant plus que le sangElle crie elle hurle et elle supplie
Elle ne peut pas accepter
Que le corps qui sur le sol gît
Est celui de sa fille aînéeLa fille fatiguée de la vie
Avait la veille déjà choisi
C'était aujourd'hui ou jamais
L'heure de son acte désespéréLa mère caresse ses cheveux
À genoux près de ce corps
Les larmes aux yeux elle s'en veut
De n'avoir pu stopper la mortLa fille la regarde de loin
Comme dans ces films agaçants
Et lâche enfin calmement
Ne pleure pas maman tout va bienElle s'en va ensuite sans regrets
Laissant derrière elle le deuil
Cette fille à l'image d'une feuille
Après les épreuves est tombée
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Poésie
PoetryUn livre avec les idées qui me passent par la tête, bienvenue dans mon cerveau