Épreuve 2

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Me voici donc pour l'épreuve 2 ! 

Consigne : écrire la suite d'un texte (que je mettrai en gras) en 200-300 mots.(400 étaient acceptés il me semble)

A intégrer : passage fantastique et description de l'homme.

Voici mon texte (j'ai ajouté 355 mots pour un total de 399 mots, oups ^^') :


Ma tête tournait, je me demandais ce que j'avais fait, comment avais-je pu faire ça et ce qui m'avait prise. Malgré mes pensées, je courais dans les rues peu éclairées. Malgré le froid et la fatigue, je ne ralentissais pas. Quand soudain il m'arrêta.

Il était devant moi. Comment avait-il pu aller aussi vite ? Surtout après ce que je lui avais fait ! Il m'avait plaquée contre le mur de la ruelle sombre dans laquelle je courais une minute plus tôt. Sa main sur ma gorge me laissait à peine respirer. Il voulait que j'agonise. Mais je n'arrivais même pas à penser à ma potentielle mort. Seule une question me hantait : comment avait-il fait pour arriver si vite ?

J'arrêtai de regarder son visage suant pour observer sa poitrine poisseuse que j'avais abîmée un peu plus tôt. Mon poignard était toujours là, planté dans son cœur.

— Alors Léna, on fait moins la maligne maintenant, hein ? me demanda-t-il, un sourire narquois fixé à son visage déformé par la rage.

Je souris. Sanglante, c'était le cas de le dire. Mais il ne sembla pas apprécier mon apparente désinvolture. Il ne l'avait jamais appréciée, encore moins dans les situations dangereuses dans lesquelles je me fourrais. Ses yeux bleus glace traduisaient bien sa haine actuelle envers moi. En même temps, il n'allait pas aimer quelqu'un qui le poignardait.

— Réponds-moi !

Je le regardais sans bouger. Il fallait que je me dépêche de sortir de là, ou j'y passerai aussi, et je n'avais pas envie de mourir. Bientôt, mais pas maintenant.

Soudain, je compris ce qui me perturbait depuis son arrivée. Il n'était plus vraiment là, et il devrait déjà être mort, ça, j'en étais sûre. Et il l'était, je venais d'en avoir la preuve : ma main avait plongé dans sa chevelure brune dans l'optique de le provoquer un peu plus, mais elle était passée à travers, pourtant sa main sur ma gorge était bien là ! Devant mon expression surprise, il sourit un peu plus, mais je savais qu'il était en colère. Et quoi de plus normal : il me faisait confiance. Pour lui, je l'avais trahit. Et c'était probablement la vérité. Alors comme ça, tu étais devenu un fantôme ?

— On dit que ce sont les gens forts qui deviennent des fantômes, murmurai-je dans un petit rire de folie. Qui aurait cru que tu en serais un ?



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⏰ Last updated: Apr 04, 2020 ⏰

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