Chapitre 1: Louna🌻

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Je n'ai pas d'objectif précis, j'essaye de trouver un sens à tout ce que je fait mais le vide,rien...Je me pose souvent la question "Et après ?" Certain disent qu'il faut se contenter du moment présent, d'autres pensent qu'il faut s'inquiéter pour son avenir...
Et comment de telles célébrités ont-elles commencées ? Ariana Grande, Billie Eilish... Avec une chanson elles ont réussi à faire le tour du monde...pfff...quelle vie, pensais-je.
Je redescendis sur terre quand bouilloire siffla...

Comme chaque matin je bus 2 tasses de thé, et comme chaque matin je me brûlai, ma main droite subissait ça tout les jours.
Je me regarda dans le miroir et remarqua que j'avais les yeux cernés par la fatigue et le teint pâle.

Je mène une vie d'adolescente de 18 ans très banal, je vis seul car j'ai quitté mes parents pour l'université, je ne sais toujours pas si c'était le bon choix.
La routine m'est vraiment ennuyeuse mais je devais m'y faire pour réussir mes études.

Je vis dans un 18 m² près de Reims, mon appartement était un trou à rat au-dessus d'une pitoyable gare. Mais je m'y contentais, j'y étais surtout obligée.
Après m'être arrangé et ressembler à quelque chose, j'enfilait ma veste en cuir et mon beanie, mon sac trouvé à une brocante, j'y prêtais grand soin.
Je parti à la station de métro pour ensuite me rendre à la fac.

Il était assez tôt, vers 7h quand j'arrivais, le métro était désert, c'était inhabituel...étrange, normalement le métro grouillait de personnes affairés et stressés par le travail ou autre...
Je n'y prêtait pas beaucoup d'attention

Je m'avanca ensuite vers la ligne 8, ce métro c'est un métro ou les gens sont tristes, déprimés ou de mauvaise fois, avec tous leurs problèmes différents.

Je contemplais l'intérieur du métro et chaque matin je trouvais quelque chose de différent, peu intéressant certe mais intriguant comme des chewing-gums coller au plafond, qui est assez grand pour coller ça là-haut ? Des vices manquantes ou encore des allumettes par terre...

Tout un tas de choses pour lesquelles tu te demandais comment ces choses peuvent atterrir la ou disparaître comme ça.
Le métro était quasiment vide mais j'avais le sentiment (par instinct) qu'on m'observait...
Le métro défilait à toute allure mais il berçait et je m'endormis.

FIN DU CHAPITRE 1

La terre des NémicidesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant