Mort

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Ce matin père est mort, et d'étrange sourires,
Se sont dessinés sur nos frêles visages.
Non pas du bohneur de voir papa mourir
mais de renaître enfin pour de plus heureux âges

Quand les larmes se glacent et l'âme se congèle
Le plus ardent brasier ne peut réchauffer l'homme
Une cendre dispersé par les hirondelles
Disparaît a jamais, se dissipe et se gomme

A t'il déjà vécu dans nos cœurs ingrats ?
Nos souvenirs nous rongent et les remords grattent.
Loué soit la mort qui arrache de nos bras
L'être haï de nos songes, lui qui a souillé nos draps

Mais sans deux fidèles soutiens , qui pourra nous nourrir
Lui qui nous a tant de fois beaucoup consommé
Notre peur se réveille en le voyant pourrir
Les souvenir en éveils pour nous consoler

Quand les cendres s'envolent et que le vent disperse
Personne ne peut revoir ces poussières perdues
Le froid de décembre et la beauté sylvestre
Ont gravi la montagne et ses pentes ardues

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 06, 2020 ⏰

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