Chapitre 1 : La découverte

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                          L'Ange Noir




                             Tome 1




              Chapitre I : La Découverte




                                                                               












Entourée de trois grandes chaînes de montagnes la petite ville de  Pont-Arra, près du grand stade, à coté du collège après la Rue du Stade, se trouve un petit quartier construit de bâtiments blancs à étages.  Les appartements sont alignés. Avec un autre appartement juste au-dessus.
Pour monter à cet étage il y a de beaux escaliers en bétons gris clair. Les appartements ont de magnifiques portes en bois poli, lissés et peints  d'une belle couleur marron ni trop sombre ni trop claire.
Quand l'été arrive il fait très chaud -environ trente-cinq degrés-, seulement deux semaines entre Juillet et Août. Cette ville est entourée de grandes montagnes, ce qui rend l'atmosphère étouffante et irrespirable à cause de la chaleur produite. Tandis que lors de la saison d'hiver, le manteau neigeux glaçant de deux mètres, se dépose sur le sol avec un dur verglas froid et  glissant, les températures atteignent les moins vingt degrés, ce qui gèle le bout du nez, les joues et les extrémités des doigts -ce qui n'est pas agréable, à vraie dire-. Le quartier est calme, comme tout le temps on se croirait sur une plage mais sans palmier, sans la mer, sans le chant des oiseaux tropicaux, que des corbeaux et des moineaux, juste la tranquillité et le silence.C'est reposant mais déprimant. 
Dans cet endroit il y avait moi, une jeune lycéenne de première, âgée de dix-sept ans qui s'appelle Caroline. J'ai des yeux bleus, de longs cheveux bruns ondulés, une peau métissée, une taille moyenne d'un mètre soixante cinq. Célibataire, habitant avec trois colocataires, mes parents sont décédés il y a cinq ans dans un crache aérien, j'ai donc vécu avec ma grand-mère pendant quatre ans. Mon meilleur ami Stemon a toujours été là pour moi, il est très différent de moi physiquement. Il a des yeux qui changent de couleurs selon le temps qu'il fait -pour moi ce sont des yeux caméléons, j'appelle ça ainsi-, il a des cheveux courts et noirs, une peau très pale et mesure dans les un mètre quatre-vingt, lui a dix-huit ans. Pour être franche, je n'ai jamais vu ses parents, il m'a toujours dit qu'ils étaient morts quand il était enfant, à par ça je ne savais rien d'autre sur Stemon -ce qui est triste j'avoue-, oui je le connais depuis qu'il est petit et je ne savais rien de lui, mais tous les jours il m'intriguait et j'en découvrais de plus en plus sur lui.
Lorsque que j'avais cours je me levais à 6 heures pour commencer à 7h50, mon rituel du matin était la douche, un bon déjeuner avec du pain griller et du miel avec en accompagnement un bon thé puis je m'habillais. Avant d'aller au lycée Stemon venait me chercher à 7h35 pour qu'on puisse y aller ensemble.
Un jour -un lundi- il est venu en avance à 7h00. Il sonna, j'ouvris la porte. Il était brûlant comme si il avait de la fièvre puis me dit d'un ton inquiet :
- Tu es seule ?
-Oui oui les colo...
-Suis-moi s'il te plaît.
Je le suivis jusqu'au parking, Stemon lui tout en marchant jusqu'au siège conducteur regardait de droite à gauche, il était tout effrayé puis nous sommes montés dans sa voiture. On a prit la route et il m'a emmené dans une grande forêt à deux kilomètres de chez moi, vu que c’était le début d'automne les arbres commençaient à perdre leurs feuilles d'un rouge feu, jaune et orange flamboyant.
-Stemon on va être en retard, lui ai-je dit en marchant dans les bois, dans un silence perturbant.
-S'il te plaît reste on est bientôt arrivé.
On marchait dans un grand silence jusqu'à une bosse de terre, environ d'un kilomètre sur le côté de la route.
-Caroline ?
-Oui Stemon ? Qui a-t-il ?
-Je dois te parler sérieusement, me répondit-il, c'est important...
Il mit sa main sur mon épaule, me regarda et me prit dans ses bras. Il me serra très fort, je n'arrivais plus à respirer, j'essayais de me dégager mais impossible. Au bout d'un certain temps il me lâcha parce que je n’arrêtais pas de gigoter, j'étais toute rouge.
-Tu es f...Mais Stemon tu pleures! Qui a-t-il ?
-Rien je t'aime c'est tout.
-Moi aussi je t'aime Stemon, tu es mon meilleur ami...
Je l'ai pris dans mes bras pour le réconforter puis on s'est allongé dans les feuilles mi humide, mi sèche, on s'est assoupie quelques heures.
Quand je me suis réveillée il regardait le ciel on pouvait y apercevoir des formes géométriques ou des petits êtres vivant :
-Oh un nuage en forme de lapin tu trouves pas qu'il est mignon on dirait une barbe a papa géante...Miam...
Il me sourit.
-On n'y va ? Me demanda Stemon avec une voie douce mais tout aussi grave.
-D'accord on n'y va.
On commença à marcher pour retourner à la voiture quand tout a coup Stemon -bas je crois- me propulsa dans les aires. Je me souviens que ma tête et mon dos avaient tapé contre un sapin de plus de vingt mètres de hauts. Je voyais Stemon comme se déformer et se battre -ça j'en suis sûre-  contre une énorme créature avec des ailes elle me regarda, j'essayais de crier «Stemon» mais rien ne sortit j’étais paralyser par la peur. Ma vision devenait floue, je commençais à fermer les yeux. J'ai entendue Stemon m’appeler avant de tomber dans l'inconscience totale, sa voix devenait de plus en plus faible et les yeux de la créature ailée était fixé sur moi.
Je ne sais combien de temps je suis restée inconsciente, lors de mon réveil j'étais en Position Latérale de Sécurité ( la PLS ) dans une sorte d'abris en Terre. Il était bien lisse et bien emménager, contre les murs de magnifiques petits meubles en bois et en bambou, des peaux de bêtes pour faire des étagères dans les petites armoires. Des petits flacons avec des solutions à l’intérieur de différentes couleurs, à ma gauche une marmite d'eau, à ma droite un mur de terre. En face du coté gauche on aurait dit une porte ou un couloir qui mène jusqu'à l’extérieur.
Lorsque je me suis réveillée des bruits d'os qui se brisent et qui se craquent résonner dans tout l'abri, j'avais de long  poils sur mes habiles -alors que je n'ai pas d'animal de compagnie-. J'étais effrayé d'entendre un tel bruit dans un lieu clos et seule, aucun moyen de sortir.
Une ombre humaine qui se tordait dans tous les sens avançait en venant vers moi. Son ombre avançait déformé,  elle s'approchait au sol, avec d'étranges formes, elle souffrait le martyre, sa forme était humaine sauf avec de long poils. De plus en plus elle avançait de plus en plus je voyais sa vraie forme. J'ai commencé à me lever pour essayer de la contourner. Je m'avançais pile sur la créature à long poils en espérant que se ne soit pas un ours ou un sanglier. Quand je me suis approché du petit couloir j'ai vu Stemon qui été à quatre pattes, en sang, entrain de se tordre dans tous les sens.
-Qu'est-ce qui t'es arrivé ?, ai-je demandé en étant inquiète et horrifié de son état.
-Ca...Car...oline. Caroline
-Oui je suis là Stemon ne t'en fait pas !
Il avait des fractures ouvertes au niveau des épaules et des jambes, de gros hématomes sur tout le visage et le corps.
-Vas t'en Caroline, passe par là, tout droit la sortie est juste en face. Vite va-y
-Je ne vais pas te laisser ici tout seul ! Tu es fou toi ! Tu as vu ton état au moins !
-Tout va bien aller, s'il te plaît pars je vais te rejoindre, me dit-il avec une perte d'énergie.
-Non ! Je reste ! Je vais appeler les pompiers d'accord !
-Non ne fais rien !, me répond-t-il, s'il te pl...
-Non ! Je reviens ! Allonge-toi et ne bouge plus.
J'ai pris les peaux de bêtes qui servaient de couverture, je l'ai mis dessus et je lui ai mis de l'eau chaude sur le crane et du tissu vers ses fractures ouvertes. Ses yeux devenaient d'une couleur bleu -alors que de base ils sont plus dans le marron que le bleu-.
Je suis donc sortit dehors pour appeler les pompiers :
-Il n'y a pas de réseaux ici !  Bordel ! Je dois descendre plus bas.
Au bout de dix minutes de marche j'ai réussis à appeler les pompiers j'ai donné le nom de la route, ce qu'il avait, la région, le départements et des indications sur lui. Lors de l'appel un rugissement se fût entendre, j'ai lâchée le téléphone et j'ai courus pour pouvoir voir ce qu'il se passait.
Arrivée devant l'abri de grosses tâches de sang étaient sur le mur de terre, j'étais morte de trouille, «Dois-je avancer ? ,me suis-je demandé». J'ai décidée de rentrer doucement et tout en étant prudente.
Dans le couloir de longues traces de sang sur les murs en terre, des petits bouts de peaux couper en lambeaux, «Stemon ! Me suis dis-je», quand je suis arrivée le corps de Stémon était arracher, découper et manger, la peau était en lambeau avec les oreilles dont on pouvait voir les bouts de nerfs pendu tout ensanglanté à terre, les yeux étaient sortit avec le nerf optique de couleur marron...  je me suis effondrée de tristesse en voyant ce massacre. Quel animal aurait pu faire cela avec t'en de rage.
Je suis donc sortie et j'ai commencé à descendre toute tristounette avec ces images en tête, mon meilleur ami était mort.
«Je devais aller voir les chasseurs pour qu'ils organisent une battue nan ? Oui cet animal est dangereux, quelque soit l'espèce, il pourrait faire ça avec d'autre personnes. D'autres personnes pourraient mourir, oui je dois aller voir les chasseurs». Je suis donc descendu jusqu'à une petite rivière toute calme qu'on avait prit pour traverser. Un bruit survint, j'ai tourné la tête et j'ai vu un magnifique loup avec du sang sur son pelage, j'ai de suite su que c'était cet animal qui a tué Stemon. J'ai couru jusqu'à la route, je suis rentrée dans la voiture mais les clefs n'étaient pas là, elles étaient dans la veste de Stemon dans sa poche. Je ne pouvais pas avancer, j'étais prise au piège. Je me suis cachée à l'arrière et j'ai attendue que l'animal parte, j'avais peur, j'étais effrayé et complètement choquée, quand soudain la porte s'ouvrit, une main se mit sur ma jambe les yeux fermer j'hurla de peur,
-C'est moi Caroline
-Stemon !
Je lui ai sautée dans les bras même s'il était carrément nu  comme un vers. Nous sommes rentrés dans un silence total, il est venu chez moi pour se rafraîchir. Toutes ces questions dans ma tête « Comment il a survécu ? Qu'est-ce qui c'est passer ? Cette créature c'était quoi ? Et tant d'autres », mais aucuns sons,  rien ne sortit. Un silence aussi silencieux qu'un chat lors de sa chasse j'ai criée «Tu vas me dire oui ou non! Qu'est-ce que tu as à la fin !», il me lança une phrase aussi calme et silencieuse que le déplacement des nuages dans l'air. Il bu d'un coup un bon litre d'eau et me dit « Assis-toi et n'ai pas peur, d'accord ?» ce que je répondis est qu'un seul et petit d'accord.
Il commençait à enlever son tee-shirt, son pantalon, son sous-vêtement...Il se mit de l'eau fraîche sur le corps je me bandais la vu à moitié pour ne pas le voir nu.
Il se positionna au centre de la pièce et se mit dans une position de yoga pour se détendre sans doute.
Il a commencé à avoir mal, ses épaules ressortaient de son dos, sa peau s'arracha et en dessous je vis un pelage noir, sa langue, ses yeux, ses dents, se retiraient de son corps j'étais choquer, ses yeux de couleur marron étaient devenu bleu, la gueule d'un chien sortait de sa bouche cela faisait craquer les joues. Du sang coulait de partout, c'était très gore. A la fin de ce spectacle atroce Stemon n'était qu'un loup, « Stemon ?, en demandant tranquillement » Il est venu vers moi et m'a lécher le visage, c'était donc lui l'animal . Stemon est un loup garou, c'est la découverte.                                                                  
                        
          

      
                                                                                     


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