Tant de larmes j'ai versé
Sur tes mots d'amour
Que je récite comme des versets
Car ils m'éclairent comme en plein jour
Car ils bénissent
Mes plaies qui guérissent
Et ils fredonnent une passion
Une passion brûlante
Qui envoûte comme l'amiante
celle de la belle saison
Une passion qui éclabousse
Et la voix dans ta tête qui hausse le ton
Mais trop tard pour te ramener à la raison
Car tu t'enfuis bien loin de la maison
Dans ces souvenirs si bons...
J'aime tant sentir sous mes pieds
Le sable sous un soleil d'été
Son contact est d'abord brûlant et intense
Il faut être précautionneux
Car on ne sait pas où l'on avance
Et ça fait mal, ça brûle un peu
Puis on poursuit, enivrés et fous
Et le sable devient chaud et doux
Son contact est agréable, il rassure
Et la mer à côté nous susurre
Elle mousse a nos pieds
Elle écume à nos lèvres
Elle nous rend enfiévrés
Elle nous rend presque mièvres
Et souvent on s'est parlés
Au bord de cette mer
On s'est trouvés, on s'est aimés
On s'est laissés jusqu'à l'hiver
On a sombré
Trop éphémère
Car une fois la vague passée
Ce n'était plus qu'un fait divers
Mais les mots doux et salés
restés bloqués dans mon cellulaire
Et moi je ne peux m'empêcher
De rêver de tes baisers
Qui m'apprendraient l'univers
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Oedème
PoetryC'est les rimes d'une longue chute, C'est peut être la prose d'une résurrection C'est juste quelques mots, quelques phrases, quelques sons. Ces mots sont les miens, sers les contre ton coeur s'ils lui font du bien
