La théorie des roses

Chapitre 1

Sur la route d'asphalte une petite fille était assise, dans sa main une craie rose. Alors que le soleil se couchait et que la plupart des gens était partis se réfugier derrière leur volets et leurs portes fermées -car oui, les gens ont peur de la nuit et des cauchemars qui les hantent- , la petite Anna, du haut de ses 12 ans, dessinait sur le sol. Elle dessinait des courbes rosâtre sur le sol gris, comme possédée par son oeuvre. Soudain elle s'arrêta et recula les mains sur ses genoux. Elle observa son énorme dessin éphémère un sourcil froncé. Le dessin était simple, c'était un cœur. Un coeur énorme prenant presque toute la largeur de la rue ... mais ce coeur était comme elle vide. Vide de connaissance. 

Anna épousseta ses mains sur sa robe, rangea ses craies dans son seau et jeta un dernier regard à son oeuvre. Anna n'avait pas peur que la nuit tombe, pour elle les cauchemars n'existait pas. Pour elle le monde était foncièrement bon.

C'est ainsi que l'enfant partie le pas léger ses craies cognant dans le fond du seau . Sur le chemin elle croisa un chaton. Le pauvre animal était fatigué, c'est pourquoi il était couché sur le bord de la route. Heureusement en gentille personne semblait s'être occupé de lui, elle lui avit donné plein de confiture ! Tellement que le petit chat en avait le ventre remplis. Après avoir était rassasié il avait du s'endormir car quand Anna le caressa il ne bougea même pas. Il devait vraiment être dans un sommeil profond car quand la petite fille trempa ses doigts dans la confiture pour les porter à ses lèvre le chaton ne frémis même pas. En tout cas la confiture avait vraiment un drôle de goût et Anna décida que la personne qui l'avait apporté avait bien mauvais goût en matière de confiture car celle-ci avait un goût de fer. 

Anna haussa les épaules et repris son chemin en laissant le chaton à son sommeil. Déjà le ciel devenait obscur et la lune éclatante, la petite fille se mit à courir. Non pas par peur mais bien parce que les fées de son imagination lui disaient de se hâtée ...