Chapitre 4 : Alexis

17 3 4
                                    

Suite à de longues et angoissantes minutes de route, je me suis finalement arrêtée sur le parking d'un supermarché pour un peu plus m'attarder sur le carnet de cet Alexis.

Après l'avoir lu dans sa totalité, je voulu le ranger mais en le fermant, une petite feuille vola et se posa à côté de moi.

Je la pris donc, et lu. Une adresse était inscrite en plein milieu. Intéressant, il s'agit d'un manoir soit disant hanté, je m'y rendrai dès demain. Pour le moment, je vais faire un tour dans le supermarché histoire de me détendre un peu ainsi que pour m'acheter quelque chose à manger.

En rentrant, je vis un visage familier. Mais pensant me tromper, je continue simplement ma route et sans réfléchir je me dirigeais dans le rayon asiatique. Il est vrai que j'ai acheté deux ou bien...trois paquets de mochis. Puis, je suis allée m'acheter une salade toute prête pour manger léger. Une fois tout cela payé, je sorti du magasin pour retourner dans ma voiture.

« ??? : Noëla !! Noëlaaa !!!

Moi : je-

??? : C'est moi, Violette ! Tu me reconnais j'espère ?

Moi : Évidemment que je te reconnais quelle question ! Tu m'as beaucoup manqué tu sais.

Violette : J'avais un peu perdu espoir, je ne pensais pas te revoir un jour. Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu as mis ton projet en route ?

Moi : Oui ! Je lança un regard vers ma voiture pour que le sien suive.

Violette : Oh ! J'espère que tout se passera bien pour toi, prend mon numéro et appelle moi dès que besoin. »

Violette est ma meilleure amie d'enfance, nos chemins se sont séparés quand elle a changé de collège en quatrième, elle est également dans le domaine du surnaturel. Après un bref câlin elle repartit de son côté et moi du mien.

Après m'être assise dans ma voiture, je me penche et récupère mon couteau suisse dans ma boîte à gants. En l'ouvrant, un bout de papier tomba sur mes genoux. Dessus était écrit une adresse que je connaissais, celle qu'il y avait dans le carnet d'Alexis. Au dos était écrit "viens vite je t'attends".

M'y rendre était devenu obligatoire. En route.

Un long chemin vers la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant