Temps chaleureux rappelant la rentrée de classe, Ciel bleu dégagé d'un léger souffle qui passe, Pas à pas se met à se mettre en épaules basses, Noémie, l'héroine principale de cette masse.
Le ciel n'était pas si beau qu'il y paraîssait, Le temps n'était pas aussi chaud qu'il le voulait, Moins de temps qu'il en fallait, horizon abstrait, Qu'il fit mauvaise mine ce paysage si imparfait.
Le souffle vagua dans ses mèches comme affriolant, Des boucles s'étendirent tant que fit son côté attirant, Pourtant le son de sa voix fut balbutiant, Noémie entreprit le pas vers l'établissement.
Petits pas vers l'entrée, la cloche retentit fort, L'âpre bruit aguicha l'ouïe, état d'inconfort, Remit ses pensées avant d'entrer à l'école, Mais d'une faible silouhette, elle rentrit frivole.
Nul n'arrivait à susciter son euphorie, Bien qu'en elle émane une certaine jalousie, Des couloirs exhibant fort des égayements, Se diriga-t-elle vers la classe, durement.
Dans la classe, se trouva toutes sortes de gens, Autant farfelues que sympathiques forts aimants, Noémie essaya de chercher un ami, D'une envie parlante, sa gorge s'est engourdie.
Son coeur hurla d'une vive voix aguerrie, Arrête, ces êtres te laisseront affaiblie, Se rappelant du passé dont elle a subi, Sur son banc s'est elle mise, de façon avachie.
Son âme voulut devenir très extravertie, Telle que sa solitude aurait été guérie, Le professeur arriva dans la salle de classe, Prenant notes, l'interminable temps qui prit place.
Semaine après semaine, se recroquevilla, Noémie, s'écartant loin des autres groupes, Solitude la fracassant telle une guérilla, Larmes intérieures commenca la lente découpe.
Routine perpétuante d'un ton assommant, Ses yeux montrèrent un vide intérêt aux cours, Non point car furent-ils forts inintéressants, Mais eut-elle besoin de quelqu'un avec mamours.
Étendus jours qui s'écoulent, ardeur qui trépasse, L'air gêla fortement, l'hiver refit surface, La nature se prolonga autant que le temps, Noémie réfléchit, voulant fuir ce moment.
Allures crescendo se dirigeant vers elle, Tête levée, Noémie entendit des appels, Yeux ouverts, elle vit deux camarades de classe, Étonnée, elle n'a point su comment y faire face.
Jeune homme de grande taille, jolis cheveux bouclés, De son nom, Maël, à la fois drôle et charmant, Elle fit fortement réjoui par l'évenement, Bien que la présentation fût un peu baclée.
Puis la jeune fille de moyenne taille aux cheveux lisses, De son nom, Mélissa, ravissante et badine, Qui de sa racine a l'air d'être toute caline, Et l'amitié naquit de ce simple service.
