La Pute Du Collège

.15.

Mercredi, 16 Décembre

Je vous passe quelques semaines. Un petit bref sur les jours qui ce sont écoulés.

° Je me suis beaucoup rapprochée de Franck-Nicolas, on a eu des bails ensemble plusieurs fois. Mais je suis toujours vierge, ne vous inquiétez pas

° J'ai recommencé à me prendre en main, c'est vrai que Caesar me manque, mais bon... Je me devais de tourner la page

° Je suis complètement inexistante pour Erwan, on se voit souvent dans les couloirs mais même un regard on ne se jette pas, d'ailleurs je ne parle toujours pas avec toute sa bande, sauf Elsa qui est revenue me voir

° Coralie a une grosse cicatrice au cou de la bastonnade de la dernière fois

° Mathys et moi sommes redevenus comme avant, même comme il maintient toujours ses punitions qu'il m'a donné

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On a sonné la fin des cours depuis près d'une heure et je suis en pleine répétition avec les filles. Ça se passe pour le mieux, notre chorégraphie est vraiment épatante. La cérémonie de remise des bulletins est dans deux jours, donc Vendredi qui arrive là. Nous sommes un peu stressées.

Il est déjà 14h moins. Les terminales remplissent leurs dossiers d'examen et j'attends une fois que FN finisse pour qu'on rentre ensemble. Il est tellement doux, c'est vrai qu'on garde notre relation secrète mais depuis qu'on flirte on a jamais eu de soucis. Mais le seul problème est qu'il me parle un peu trop de sexe pourtant nous ne sommes pas encore ensemble.

Je le vois entrer en salle multimédia. Il attend que je finisse de me rhabiller et que tout le monde sorte. Il me tient par les hanches et me fait un petit smack. Je suis censée aller chez lui aujourd'hui.

On finit et on sort de la pièce. En sortant il y'avait Hyvaelle et Erwan qui étaient tous les deux... Seuls... Dans une classe... Vide. Ils ne nous ont pas vu passer trop concentrés dans leurs conversation. Mais bon c'est normal nor ? De quoi je me mêle

¦¦

On arrive chez le cousin de FN qui est à la maison cette fois, c'est la deuxième fois que je le rencontre. Je n'aime pas ce garçon, c'est vrai je ne le connais pas mais il ne me dit rien de bon.

On va dans notre chambre habituelle et moi j'étais trop fatiguée donc je m'allonge sur le lit.

FN - tu viens toujours dormir chez moi, c'est la chambre de ta soeur ici ? |m'appuyant une fesse|

- bouge, tu n'as qu'à me laisser rentrer chez moi

Il sort de la pièce et revient avec deux verres et nous les pose sur la table. On commence à boire en parlant et ensuite le silence s'installe.

Le silence n'est pas pesant, la tension sexuelle par contre... Nous nous toisons durant des secondes qui me paraissent des heures, je finis mon verre rapidement, désireuse de trouver une occupation autre que celle qui consiste à le regarder. Et j'aurais surement plus d'une raison de partir, pourtant je n'arrive pas à comprendre pourquoi j'essaye de combattre ce désir, car cette bataille est perdue d'avance.

Cette histoire finira peut-être mal, je regretterai peut-être de ne pas avoir réfléchi davantage. Mais je ne regretterai pas de m'être laissée aller car quelque chose d'aussi bon ne peut être mauvais. Son regard sur moi me fait du bien, la façon dont il m'observe, avec bienveillance malgré son désir de me mettre dans son lit, me laisse penser que je suis peut-être un peu plus qu'un coup d'une journée. Peut-être aussi que mon besoin me rend aveugle.