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- Arc II - Chapitre XIII -

PDV Félix :

Mes yeux eurent un mal fou à s'ouvrir, mes membres tous endoloris ne voulaient esquisser ne serait-ce qu'un seul petit mouvement. J'etais bloqué, paralysé, à clairement sentir les battements de mon cœur ralentir de minute en minute. J'allais vraiment mourir ainsi ? Tout était de ma faute après tout, si j'avais réfléchi aux conséquences de mes actes, rien de tout cela n'aurait eut lieu. Mais le pire c'était que j'ai emporté deux personnes avec moi.

Tiens, en parlant d'eux, où étaient ils ? Je ne voyais pas le garçon aux cheveux rouge que j'avais retenus avant de tomber à mon tour. J'essayais de bouger ma tête pour regarder autour mais rien n'y faisait, j'en étais incapable. J'aurais tellement voulu être aussi fort et courageux que mes hyungs. Si seulement ils étaient avec moi, ils seraient déjà sortis d'ici.

Je n'étais définitivement capable de rien...

.....

NON ! Félix ! Il fallait que tu te reprenne ! Tu te souvenais pourtant de tout ce qu'ils t'avaient dis et appris. Je n'étais pas faible, je n'étais pas un moins que rien, j'en étais capable ! Je pouvais le faire, je pouvais tout réussir si j'y croyais, si je m'accrochais, j'y arriverais quitte à en perdre un membre. Ils comptaient tous sur moi, ils me faisaient confiance, je ne pouvais pas me permettre d'échouer maintenant.

Rien n'étais encore fini ! Je n'étais toujours pas mort, je pouvais encore me relever. Je fixais la léger lumière au dessus de moi qui provenait de la surface, celle ci paraîssait si loin. Je glissait sur le tas de neige, enfonçant mes doigts dans la masse blanche pour ralentir ma chute. Une petite larme coula le long de ma joue, c'était si froid. Mais j'avais travaillé si dur, j'avais tellement souffert pour en arriver là, il était hors de question d'abandonner !

Je m'asseyais difficilement non sans lâcher quelques plaintes dû à mon corps qui ne m'avait jamais semblé être aussi lourd. Mon école me regardait, mes amis me regardait, Chan hyung me regardait. Je rejoindrais mon équipe au portail, j'avais encore la parchemin en ma possession après tout. C'était tremblant que je posais un pied au sol après avoir glissé le long de l'amas enneigé ou j'avais atterris. J'en avais la force, alors maintenant il fallait que t'avances !

Je pénétrais peu à peu dans les interminables galeries qui composaient ces sous sols. Mon souffle chaud qui revenais soudainement vers mon visage me procurait un frisson. Un courant d'air ? Il devait y avoir une sortie quelque part. Cela faisait une quinzaine de minutes que je marchais à l'aveugle et j'avais du mal à tenir la cadence. Seulement, rien que de repenser à l'entraînement plus qu'extrême que moi et mes camarades avaient eut à endurer, tout ça m'était semblable à une promenade de santé.

Même si je n'étais plus en état de mettre un pied devant l'autre sans vaciller, je plaquais ma main devenu violassée contre la parois de glace pour continuer ma route. Le courant était de plus en plus intense, je me rapprochais ! J'essayais d'accélérer maladroitement non sans tomber quelque fois à genoux sentant mon but se rapprocher. C'était lorsque je vis de la neige voltiger prêt de moi qu'un grand sourire apparue.

Elle était enfin là ! Mais j'arrivais seulement dans un endroit circulaire qui donnait sur plein de passages différents. Mon bonheur se fana automatiquement de mon visage tandis je m'effondrais à terre. C'était simplement un trou au plafond trop petit et inaccessible qui plus est. Je sentais mon moral redescendre à zéro d'un seul coup.

J'avais plus la force de me relever, j'avais usé de mes dernières forces pour ce faux espoir. Je fermais les yeux, de gros frisson parcourant mon corps. J'étais pris part de lèger spasme, mon crops n'arrivais plus à supporter une température pareil. Un humain basique serait déjà mort depuis longtemps, j'avais peur. Mes sens me lâchais un par un jusqu'à ce que je ne ressentais plus rien. Je voulais pas mourir.