VIII

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Je me suis un peut éloigner de la porte et je me suis couchée derrière les arbustes pour que je me camoufle un peut pour que  les passants ne me voient pas au cas où.
Je ne savais pas où aller, grand mère ne me laissera jamais rentrer chez elle, j'étais toujours dans la même position quand je me suis rappelée de mon téléphone, je le dissimulais toujours dans ma poitrine, j'ai regardé voir qui m'avait appelé et bien sûr c'était Hayder. J'ai un peut hésiter avant de l'appeler. Au premier coup de fil il n'as pas répondu je me suis alors dis qu'il dormait ,  mais il a rappelé,

Hayder: ma petite,

Moi: ça va mon petit?

Je ne voulais pas l'inquiéter ou autre et je ne savais pas comment lui dire de venir me chercher,

Hayder: on dirai que t'as sommeil là tu dormais quand je t'ai appelé la 1ere fois?

Moi: je suis juste un peut fatiguer, dis es ce que je pourrais dormir chez toi ce soir? Si ça ne te derange pas,

Hayder: qu'es ce qui se passe? Y'as un problème?

Moi: non juste que je me suis un peut disputer avec maman.

Hayder: d'accord alors j'arrive te chercher.

Moi: tu peux faire vite s'il te plait je t'attends devant la maison.

Hayder: d'accord toh.

Je me suis repositionnée devant la maison et me suis dépoussiérée, j'ai rattaché mon pagne j'ai cherché mes claquettes et je les ai mises. J'ai fais tout mon possible pour paraître la plus normale qu'il soit, je ne voulais pas qu'il sache qu'elle m'avais battus. A peut près 10mns plu tard il est arrivé. Je me suis levé et j'ai fait des efforts sur humain pour marcher sans boité puis je suis rentrée dans la voiture.

Dans la peau de Hayder:

Dieu merci chez moi j'ai une chambre indépendante ça m'as beaucoup servis dans ma vie de débauche mais là c'est ma femme qui vient faudra bien la caché pour qu'on ne la considère pas comme une fille facile. Cette fille je l'aime, je pourrai passer ma vie à vous expliquez tout ce que je ressens en moi quand je la vois mais vous ne comprendrez jamais parce que c'est vraiment unique.

Dès qu'elle m'a appelé je suis direct sortie je voulais pas la faire attendre dehors alors qu'il y'a plein de gens pas nette qui rôde donc arriver devant chez elle j'ai reconnu sa petite silhouette, elle est parfaite vraiment. Quand elle est rentrée dans la voiture mon coeur c'est serré, certes il n'y avait que l'éclairage intérieur de la voiture mais je pouvais voir une longue trace allant de son coup jusqu'à son débardeur, une autre partait de sa poitrine, une autre de son menton, tout ses bras étaient recouverts de traces qui viraient au rouge. Mon cœur avait mal, il souffrait parce que je savait qu'elle souffrait mais ce qui m'as le plus marqué c'est qu'elle avait la tête baissé comme ci elle avait honte de la situation dans laquelle elle était, honte de moi.

La gorge  serrée j'ai démarré la voiture et me suis dirigé vers la pharmacie, je ne pouvais rien lui dire, je ne savais pas. Les mots me manquaient , arrivé à la pharmacie je lui ai pris des calmants et de l'eau et je les lui ai tendu, elle les a pris sans bronché.
Arrivé chez moi je l'ai fais rentré discrètement et lui ai apporté a mangé.

Moi: ça va? 

Aïden: oui.

Moi: tu veux quelque chose? Si la nourriture ne te plaît pas je peux t'acheter quelque chose d'autre ou si ça t'as plût je peux t'en resservir.

Aïden: ça va Hayder, calme toi je vais bien.

Moi: tu ne vas pas bien Aïden.

Dans la peau de Aïden:

Moi: si je vais bien.

Hayder: raconte moi,

Moi: non laisse tomber.

Hayder: s'il te plaît on ne se cache rien.

Je ne voulais pas lui dire que c'était à cause de son appel que j'étais dans cet état mais ce qu'on c'était promis avant tout c'était la sincérité donc je lui ai tout dit, je lui ai tout raconter jusqu'à son arrivée. J'étais assise sur son lit et lui était debout face à moi, à la fin de mon récit, il c'est assis à même le sol et a déposé sa tête sur mes genoux juste le fait de ressentir la chaleur de son corps me faisait un bien fou.
Il a juste pu me dire « désolé » mais je ressentais ces larmes chaudes coulées sur mes cuisses à ce moment nous n'étions qu'une seule et unique personne je savait que tout ce qui me touchais le touchait aussi et vice versa. Le voir pleurer m'as plus attristé que la raison pour laquelle il pleurait j'ai essuyé ces larmes et lui ai dis tout en lui faisant des bisous sur la tête:

Moi: merci pour  l'amour, l'attention, le soutien, ce n'est pas n'importe quel copain qui hébergerais sa copine en cachette, ne te sens pas fautif tu n'as rien fait au contraire sans toi je serai aujourd'hui à la rue .

Hayder: je vais te sortir de la ay kotchia (ma petite) ,je te le promets.

Aïden: in shaa Allah Hayder.

Après ça il m'as pris dans ses bras et on c'est installés sur le lit puis on c'est endormies.
Le lendemain on est tous les 2 pas parties à l'école, je n'avais pas mon uniforme et Hayder lui ne voulait pas me laisser seule.

Vers 17h j'ai décidé de rentrer, avant de rentrer Hayder m'as donné quelques directives, quelques billets à lui remettre, parce que oui ma mère est obnubilée par l'argent elle serait sûrement prête à me vendre au plus offrant, m'as acheté un nouveau téléphone et m'as dit de lui remettre l'ancien et de m'excuser. Je l'ai écouté bien attentivement puis il m'as déposé chez moi.
Quand je suis rentrée elle n'était pas encore revenue donc j'ai fait le ménage, j'ai rangé le désordre qu'il y'avait dans la chambre et je l'ai attendu au salon.
Vous devez penser que j'ai de la haine contre ma mère ou je que je la déteste mais non pas du tout, une mère reste une mère quoi qu'il arrive j'aurais un amour inconditionnel envers elle, et c'est de cette façon que je me dis qu'elle aussi  doit m'aimer même si elle me montre le contraire. J'étais dans mes réflexions quand ma mère arriva.
Ma mère: je vais me changer a mon retour je ne veux pas te voire....


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