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— les corps tiraillés ne sont plus que poussière, un tas de cendre envolé, une bouteille à la mer noyée dans les griffes de la peur. samedi la nuit on ne répond plus de rien, humains délavés aux pupilles alcoolisées. on ronge nos âmes, la folie nous dévore quand la flamme de nos briquets ne suffit plus à nous éclairer.
samedi la nuit on brise les cœurs pour mieux les reconstruire

samedi la nuit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant