Be Proud

59 2 0
                                    

Depuis tout ce temps, j'ai voulu me rattraper. Qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas ?

En seconde j'avais toujours le cerveau d'une collégienne. Je pensais à tout ce qui était suicide. J'ai voulu capter l'intention des gens qui m'aimaient en faisant croire que j'avais fait un coma éthylique. Ça sert à rien de s'inventer une vie. Je n'ai jamais bu sauf du panaché et du cydre. Au lieu de tout vouloir rétablir j'ai fait qu'empirer cette réputation. À cette époque, je me croyais sociable mais en fait je ne l'était pas. Au début je disais bonjour à tout le monde et plus les jours passe moins j'arrive à rester avec les mêmes personnes. Et c'est comme ça que j'ai ouvert les yeux et au fil du temps je restait avec une fille merveilleuse qui a toujours été là alors qu'on était pas meilleur amie. On est toujours aussi proche mais on aime pas trop le terme de "meilleure amie". Oui je parle d'Alicia Deiss. C'est pas le genre de personne qui vient te parler juste parce que je commence à percer sur Tiktok. Crois moi, au moment où j'ai commencé à avoir 7 mille likes sur un Tiktok, des meufs et surtout des personnes qui m'ont dit des choses pas agréables sont venus me parlé. Elles m'ajouté carrément sur les réseaux comme si de rien n'était. " Funny how bitch turn to my fan" une phrase sur Tiktok.

En fin de seconde, j'avais 16 ans. Et j'ai toujours mon père a dos. Il croit que j'ai cherché les embrouilles avec le tribunal alors que si il était là devant les gendarmes. Il aurait compris que l'on m'avait juste impliqué dans cette enquête. J'ai commencé à faire mes propres CV, mes lettres de motivation grâce à mes éducateurs. Au début et tout au long je me disais "ça sert à rien" et je disais ça pour cacher la vérité aux gens.

À la rentrée de première, je pense que c'est l'année qui a le plus mouvementé ma vie. Sachant que je suis dans une filière aux service aux personnes, une filière où je voyais pas mon avenir. Je voulais faire réceptionniste d'accueil dans un hôtel. Dès la rentrée, j'ai annoncé à ma classe et à mes professeurs que je travaillais chez Mac do. Un restaurant que tout le monde connaît proche de mon lycée. J'ai pu y travaillé des mois jusqu'à ce que je ne supporte plus la façon dont on me traité. J'ai aussi eu, grâce à mes éducateurs, un appartement seulement les jours où je travaillais. J'habitais seule et tout le monde se demandait comment j'avais fait pour l'avoir. Je leur ai dit qu'il fallait forcément avoir un travail et c'était tout. En vrai c'était pas tout, fallait d'abord que j'ai des éducateurs. Dire à des gens que j'ai réussi à
avoir un appartement seule, c'était bien trop beau. La vérité c'est que je l'ai eu en ayant des problèmes de famille ce qui m'a emmener à avoir des éducateurs et grâce à eux j'ai pu faire beaucoup de choses. Comme fêté son anniversaire dans une salle emprunté à la mairie. Le jour où une fille que j'ai invité parce que ma famille la connaissait m'a dit " Je suis venue juste parce qu'il y avait ta sœur" aujourd'hui encore je la déteste parce que j'ai l'impression que l'on me remplace par elle. J'ai pu trouver un boulot et trouver une façon de me faire loger. D' ailleurs je suis interne pour cette raison, je ne supporte pas mon père qui me traite de méchante fille alors que je suis qu'une fille qui a des problèmes. Je n'ai pas assez de place dans ma chambre dans la maison où habitent mes parents. C'est pour ça que je suis là. J'ai pu percé sur Tiktok avec mon téléphone que j'ai acheté avec mon propre argent.

Pendant les vacances d'avant la rentrée, je parlais à un garçon sur insta. J'ai appris qu'il était à Saint Étienne et on a les mêmes goûts. J'aime l' Asie et j'en suis fière. En décembre le 23 on est parti acheter mes cadeaux de Noël ; j'ai acheté un pc pour travailler, un pull blanc de chez Bershka que je ne trouve plus c'est dommage parce que c'était un souvenir de mon copain et j'ai pris plein d'autres choses . Et c'est ce jour là où on s'est dit " je t'aime" pour la première fois. On s'est embrasser aussi la première fois. On s'appeler de plus en plus. Et on s'est dit qu'il fallait pas qu'on dise ces mots avant que l'on se voit. Imaginons que l'on ai des enfants et qu'ils nous demandent comment on s'est rencontré. J'ai pas envie de dire que c'est grâce aux réseaux sociaux mais grâce à une sortie à Centre 2 à Saint Étienne c'est mieux.

Aujourd'hui, nous sommes en quarantaine. "Nous sommes en guerre" comme l'aurait dis Emmanuel Macron. Au début, je me disais que c'était une bonne idée de rester à la maison. J'me suis mise à recréer des vêtements avec d'autres vêtements et de poster le tuto sur Tiktok @itismeden . Je me suis remise au piano, que j'ai eu en faisant ma capricieuse alors qu'il coûtait 100 €, et j'ai commencé à posté des moments sur snap chat. J'ai fait du Nail Art et du dessin dans le thème de l'Asie vu que je suis en Sapat et que je peux pas profiter de mes ongles assez longtemps. Jusqu'au jour où je pète un câble je ne supporte plus mon père. Il crie sur sa propre mère parce qu'elle a l' Alzheimer et qu'elle oublie tout. Il crie à chaque moindre détails. Et je peux dire que j'ai plus eu l'envie de mourir quand je me suis rappelé que mon copain était là pour moi. Et je l'aime toujours autant.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Apr 14, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Even if I was a richOù les histoires vivent. Découvrez maintenant