Prologue

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Alexander marchait, seul. Il se trouvait au milieu de ces champs, abandonnés, et devenus stériles, parsemés des quelques mauvaises herbes encore restantes qui avaient élues domicile ici et là et des pâquerettes que l'on pouvait distinguer, ils étaient devenus des étendues de terrains vagues où les débris et ordures s'étaient entassés jusqu'à former des collines irrégulières où les rats et la vermine s'y étaient installés sans problème. Malgré le soleil et la saison, les arbres qui les côtoyaient étaient dénudés. La chaleur attaquait Alexander de tous les côtés, il suait et ralentissait sa marche, laissant la fatigue prendre possession de son corps. Sans aucun arbre à sa disposition pour former une ombre assez grande pour retrouver de la fraîcheur, le jeune garçon de 16 ans était contraint de rester au soleil, sous l'astre brûlant qui consumait peu à peu la nature encore restante. Avec une température avoisinant les 40°C à l'ombre, le jeune homme ne pourrait bientôt tenir plus longtemps sous le soleil. Ses cheveux blonds étaient trempés de sueur, et sa peau bronzée en proie à la transpiration. Sa tête lui tournait, le soleil l'aveuglait et les cailloux brûlants transperçaient ses vieilles basket trop grandes récupérées au tournant d'un chemin il y a 3 jours, alors qu'il venait de quitter la banlieue de Paris.

La température devenue écrasante forçait Alexander à s'arrêter, mais sans rien ne pouvant lui offrir de l'ombre, la tâche se compliquait. Le jeune garçon devait trouver un abri, frais et abrité des rayons brûlants, et vite. Une vieille ferme en ruines peut être, ou encore une de ces petites maisons qui se trouvaient en pleine campagne. Mais rien ne se profilait à l'horizon, pas un toit ou un mur pouvant offrir de l'espoir à Alexander. Peut être se trouvait-il un petit abri qui servait à stocker du bois autrefois afin d'en faire des meubles, chauffer les maisons qui possédaient  des cheminées ou en faire des charpentes. Les fermiers pouvaient ainsi avoir leur propre bois, qu'ils coupaient à la bonne saison pour en avoir tout l'hiver. Quelques-uns étaient peut être encore debout dans les petites bosquets qui séparaient les champs.
Aujourd'hui, peu de ces abris étaient encore utilisés, le bois, très convoité était effectivement souvent volé. Les habitants entreposaient donc leur bois directement chez eux pour chauffer leur foyer, l'électricité devenue trop chère pour assurer cette fonction.

Le monde avait sombré peu à peu, les scientifiques le disaient, ils avaient prévenus, le monde le savait mais très peu de choses ont changés, pour ne pas dire rien. Il aurait fallu radicalement diminuer la production de CO2 dès l'année 2020 pour ne pas ressentir de tels effets. Il était maintenant trop tard et cela se faisait ressentir aux quatre coins du globe. La température moyenne de la France en été était passée de 21°C à 25°C, soit près une augmentation de 4°C en à peine 30 ans. Les jours les plus chauds culminent à 45°C, une température insoutenable ou même mortelle quand on marche pendant plusieurs heures. Les populations avaient migrées, provoquant des guerres ici et là. Les gens s'étaient battus et se battaient toujours pour un abris frais, de la nourriture et de l'argent, car les prix avaient flambés, seuls les plus aisés vivaient encore convenablement avec de la nourriture, de l'eau et du confort. La population s'était vite divisée, d'un côté il y avait les riches, les hommes d'affaires qui gagnaient encore leur vie, une minorité et de l'autre se trouvait l'immense majorité de la population, les pauvres.

Les adolescents devaient travailler et aider leur parents pour de multiples tâches, l'espérance de vie avait baissée elle aussi, les maladies se multipliaient. Les humains s'étaient peu à peu rendus compte qu'il ne contrôlaient plus la Terre comme avant, et qu'elle se révoltaient un peu plus à chaque instant, comme si elle avait pris vie et décidée que ça ne pouvait plus continuer ainsi, les catastrophes naturelles s'étaient multipliées, tornades aux USA, inondations sur les côtes, tremblements de Terre fréquents, pluies torrentielles et orages dévastateurs, bon nombre d'îles avaient été engloutie par le rapide montée des océans, de plus de 3m alors que les estimations des scientifiques qui s'étaient penchés sur le sujet en 2030 prévoyaient au pire une montée d'environ 2,5m. C'était le monde de 2050, le monde que personne n'avait voulu, mais le monde que chaque être humain avait inexorablement poussé à la destruction.



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Heyyy 👋

Ceci est mon premier vrai "livre" que j'ai commencé à écrire (et je compte bien aller jusqu'au bout hehe 😄)

Je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre alors n'hésitez pas à me conseillé en commentaires, je suis ouvert à toutes remarques donc vous pouvez vous lâchez ✌

Je vais essayer de publier deux chapitres par semaines, on verra bien^^                                           N'oubliez pas de voter pour que l'histoire  soit référencée au mieux, merci ❤ 

Byee 

-- Rêvez bien --

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 13, 2021 ⏰

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