Les Malheurs de Juvia

Vous savez, j'ai un but dans la vie. Un but bien précis. Tellement précis et limpide dans ma tête, qu'il y tourne encore et encore. Jour après jour je ne pense qu'à ça, vraiment qu'à ça. Je veux de l'argent, peut importe le moyen, je veux de l'argent et j'en veux vite, très vite. J'ai besoin de ça, c'est vital.

#bip.bip#

-Allo, Juvia?

-Qu'est-ce que tu me veux Gray? Soupira la jeune femme.

-Écoutes, je sais que ce que je t'ai dis tout à l'heure était déplacé mais tu as pas le droit de m'en vouloir. J'ai dis ça dans ton intérêt et tu le sais très bien.

-C'est bon? T'as fini ton cirque? Je peux raccrocher?
-Mais, comprends moi! Je suis FLIC Juvia! Et c'est à moi que tu viens raconter tes plans?

-T'es la personne de laquelle je suis le plus proche c'est juste NORMAL de vouloir me confier à toi!!

-Mais ton plan n'a aucun sens je peux t'assurer que t'aura même pas le temps de dire pouf que tu sera déjà derrière les barreaux de ma prison.

-Bah c'est génial, tu pourras me faire évader. Déclarais-je amèrement.

-QUOI?? Ju..

-Au revoir Gray.

Je n'en peux plus. Trois semaines qu'il ne me lâche plus avec ce stupide plan.. Je n'aurai jamais du lui en parler, ce que je peux être bête! Pendant quelques secondes, embrumée par les dernières sensations d'extases du moment charnel que nous venions de partager, j'ai cru qu'il serai capable de m'aimer plus que ce qu'il n'aime son boulot. Ha, la bonne blague. Il n'est pas capable de faire passer quoi que ce soit avant le boulot, je devrai le savoir depuis le temps.

Je suis quand même déçue, j'aurai aimé pouvoir me dire qu'au moins une fois dans ma misérable vie, je conterai plus que tout aux yeux de quelqu'un, mais non. Et comme d'habitude je ne peux compter que sur moi même, je suis vraiment une idiote.

J'ai décidé que ce serai demain que tout se jouerai, parce que je n'ai plus le temps de perdre mon temps. Je vais encore devoir faire du mal pour pour mon propre bien, mais après tout je m'en contre-fiche. Le sort a déjà atteint son quota de désastres dans ma vie.

Je m'allonge à même le sol de cette si petite chambre toute vêtue de blanc, je n'en peux plus d'être ma propre prisonnière. Peut être que j'aurai été dans une situation différente si à l'époque j'avais fais le bon choix. Si j'avais choisis le travail acharner comme cette pauvre folle de Lévy, ou si j'avais été chanceuse comme l'autre pouf riche...

Comment elle s'appelait déjà? Cette connasse d'héritière? Ah oui, ma très chère Lucy. Qu'est ce qu'elle pouvait être insupportable celle la, toujours à clamer sa richesse à droite à gauche. Je ne l'ai pas supportée longtemps, j'ai très vite déguerpi de leurs bandes de couilles molles. Le seul qui était un tant soit peu intéressant, c'était Gray. Aujourd'hui il a autant d'intérêt à mes yeux qu'un paquet de chips. Je n'ai pas le droit de manger de chips, donc aucun intérêt à en avoir en ma possession, vous voyez là où je veux en venir?