La Descente Aux Enferts

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J'ai 30 ans.

À l'âge de 11 ans je décide de parler d'homosexualité avec ma mère, dans la voiture en rentrant du collège.

Sa seule réaction fut celle-ci : "C est contre nature", fermant ainsi toutes discutions possible.

Ma vie et mon éducation n'a pas été une chose simple.

Ma mère fanatique religieuse et aujourd'hui sectaire fut une grosse entrave dans mon développement.

Je n'ai jamais eu, vue ou parlé d'homosexualité dans toute ma jeunesse et adolescence.

Au collège, j'avais quelques copines, je me sentais souvent attirée par elles et souvent elles me disaient : "je ne suis pas lesbienne", la dessus je leur expliquais que moi non plus, je suis bi.

À treize ans ma belle mère m'a mise à la porte alors que mon père venait de récupérer ma garde aux vues des traitements que je subissais chez ma mère.

J'ai donc dû trouver des lieux pour dormir la nuit.

j'ai rencontré un jeune homme de 18 ans. Ce soir là, je dormais chez lui, et lui dis : 

- Joyeux anniversaire !

- Pourquoi tu me dis ça ?

Répondit-il

- Je viens de t'offrir ma virginité pour tes 18 ans !

Je venais de coucher avec un parfait inconnu afin de ne plus être vierge et aussi potentiellement pour le remercier de l'hébergement.

J'y suis restée trois jours avant que sa mère commence à se poser des questions et me ramène chez moi.

Je suis sortie avec beaucoup de garçons sans forcément passer à l'acte, j'ai vraiment crus  en aimer certains avant que je grandisse.

À 16 ans, j'ai sombré dans la drogue et l'alcool et j'avais déjà fait 8 collèges différents.

Mon attirance pour les filles je ne pouvais plus la nier, aujourd'hui encore, je me demande comment je ne m'en suis pas rendu compte plus tôt.

Mais avec la vie que j'avais, je pense que le problème de mon orientation sexuelle était des moindres.

À 11 ans j'ai fais ma première tentative de suicide et ma dernière date de mes 16 ans ce qui a engendré plusieurs mois d'hospitalisation.

À 16 ans je décide de faire un enfant avec ce fameux garçon de 18 ans qui était beaucoup plus vieux maintenant.

Je pensai vraiment l'aimer, j'aurai donné ma vie pour lui.
J'ai eu des coups de cœur pour certaines nanas, mais à chaque fois, c'était la même réponse, et je le prenais avec le sourire : "mais non c'était juste comme ça, je voulais juste un bisou". Et mon petit cœur qui se déchirait... À chaque fois.

Alors que les hommes c'était facile, ils étaient plutôt influençables et j'en faisai ce que je voulais.

Si j'étais jalouse d'une copine, car ça arrivais (je comprend pourquoi maintenant) j'avais juste a détruire son couple.

Bref à 16 ans, je suis gothique et je fini ma troisième avec un bébé dans le ventre.

Quand je couchais avec des hommes, j'avais des nausée systématiquement après, je pensais donc que c'était là culpabilité de mon éducation catholique qui me rendais mal.

Puis j'ai  rencontré cet homme, il me comprend, il connaît mes difficultés, mes problèmes de fidélité, mes insatisfaction sexuelle.

Mes problèmes d'alcool et de drogues étaient finit depuis que j'avais un petit être à chérir mais moi, mon moi intérieur était toujours vide et mal.

J'avais arrêté de me détruire, enfin c'est ce que je pensai.
On s'est séparé trois mois après le début de notre relation.

J'ai ensuite rencontré mon premier amour féminin : Je pensais tout le temps à elle, j'avais envie d'être avec elle.

À ce moment là, j'ai 18 ans, je peux lui dire les choses... 
Je prends donc mon courage à deux mains et je lui annonce avec la chanson "allo Lola" de Superbus les sentiments que j'ai pour elle et elle ne me repousse pas. C'était tellement grisant.

Pendant des semaines elle sème le chaud et le froid, elle m'embrasse puis me repousse et brise encore une fois mon petit cœur alors...

Auto destruction par le sexeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant