nos corps douceurs n'étaient plus que corps tempête, sous un soleil de plomb tu dévorais mes fruits avec la même passion que lorsque tu croques dans les citrons.
ta peau était brûlante, nos langues ne faisaient plus qu'une, tu dansais une valse ensorcelée au milieu de mon palaisles vagues chatouillaient ma poitrine avant que tu ne viennes l'attraper de tes mains délicates.
tes doigts effleuraient le fruit caché entre mes deux cuisses, l'été me pénètrait en même temps que tes doigts. tu me déchirais dans un éclaire acide, juste le temps que ma jouissance aille s'enfuir dans les eaux saléestu as lancé une phrase perdue au milieu de nos sens en extase :
— tu es belle quand tu jouis
quelques secondes plus tard, égarée au milieu d'un souffle je te réponds :
— alors rends moi magnifique
nos émois se jettaient comme une bouteille à la mer, un plaisir suicidé dans les griffes de l'été