Pinocchio / P. Jm. [FINI]

Acte I : Rencontre Hasardeuse

Bonjour à tous, je reviens à nouveau avec une tout nouvelle histoire surprise dont je sors tous les chapitres en même temps !

J'espère qu'elle vous plaira, si c'est le cas n'hésitez pas à voter ou commenter mes histoires, j'essaie de répondre à un maximum de commentaires :)

Bonne lecture !
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Je dépose le tablier et saisis d'une main mon manteau et mon écharpe. Cette année, l'hiver était particulièrement rude. J'enlève la casquette du fast-food et la range rapidement dans mon casier à présent rempli.

- J'y vais ! Annonçais-je joyeusement.

Vingt-trois heures et j'avais enfin fini mon service. Chaque jour je devais combiner mes cours et mon job à mi-temps, et je commençais à crouler sous la charge de travail. J'avais des partiels à réviser pour le mois prochain, et je n'avais même pas encore commencé.

- Au revoir Yonshin, rentre bien !

J'adresse un dernier geste d'au revoir à ma collègue et ouvre la porte arrière pour m'engouffrer dans le froid ambiant.

La porte se referme en un claquement brutal, le vent en étant responsable. Une fois dehors, je soupire et prend le temps d'enfiler les manches de mon manteau. Je ne peux m'empêcher de penser à tous ces gens qui dorment dehors par ce froid...

Je mis mon écharpe, couvrant ma gorge et le bas de mon visage, quand j'entendis des sanglots sur ma gauche. Je tournai lentement la tête, pour apercevoir un jeune homme assis sur le trottoir, posé contre le mur arrière de mon lieu de travail. Je ne l'avais jamais vu par ici...

Je ne voyais pas son visage, mais je devinais qu'il était effrayé, sans en savoir la cause. Il ne portait qu'un débardeur blanc et une salopette brune, et tremblait de froid. Je m'avança vers lui un peu paniquée, en cherchant un moyen de l'aider.

- Oh mon dieu ! Vous allez bien ?

Je tombe à genoux et retire mon manteau plus vite que je ne l'avais mit. Le froid me fit grelotter mais je portais un pull, contrairement à lui.

Je l'entoura de cette couche de vêtements, ce qui l'obligea à redresser la tête. Le garçon qui avait sûrement passé des dizaines de minutes dans le froid venait de sentir la chaleur d'un tissu épais.

À la vue de son visage, je me figeai, horrifiée. Vu de près, il était plein de bleus, d'hématomes et de plaies apparentes. Il devait avoir...quoi...vingt ans, peut être vingt-et-un. Mais son visage, tout comme son corps, étaient couverts de marques d'appartenance.

Il sembla retrouver ses esprits, ouvrit grand les yeux et tenta de se lever puis recula, mais ses forces l'avaient quitté et il retomba. Il avait peur de moi, de ce que je pouvais lui faire, lui demander. Je n'y comprenais pas grand chose, mais je devais visiblement le rassurer.

- Non, tout va bien. Je m'appelle Park Yonshin, et je travaille juste à côté. J'ai voulu t'aider, rien de plus, déclarai-je.

- M'ai..der...? Murmura t-il.

Sa voix était hachurée, à la fois rauque et suppliante. J'avais l'impression qu'il avait crié jusqu'à l'extinction de sa voix.

- Oui...tu as besoin d'aide. Oh mon dieu mais qu'est-ce qui t'as mit dans un état pareil ?

Plus je le fixais, plus j'avais envie de pleurer. Il ne me répondait pas, se contentant de me fixer l'air absent.

- Je vais appeler les urgences...