chapitre: 17

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Je pleurais toutes les larmes de mon corps, qu'est ce que je vais faire? Qu'est-ce que je dirais à Djibril? Devrais-je tout annuler? Les tas de question défilaient dans ma tête les unes après des autres, je peux pas lui imposer un enfant qui n'est pas le sien, si partout on retrouve des gens qui souffrent comme moi sans le vouloir, pas très loin trouve aussi des gens qui ont ce je ne sais quoi qui fait un impact dans le monde, simplement parce qu'ils sont eux-mêmes, ils s'en fichent de ce que les autres pensent d'eux, et on décidé de vivre pour eux.

Fatima: arrêtes de pleurer, moi je te propose de parler à Tayeb, car tu peux pas imposer un enfant à Djibril qui n'est pas le sien, de toute façon cela serait archi impossible, parce qu'il serait un petit tismé.

Moi: et Djibril? Et les parents ?

Fatima: (essuyant mes larmes) pour une fois dans ta vie, penses à toi s'il te plaît, t'as passée tout ce temps à obéir aux parents, d'accord si tu le fais pas pour toi, fais le pour moi, pour ce bébé, et son père.

........: quel bébé ?

Fatima:(voix grave) tu peux pas frapper avant d'entrer Abdoul? Sors d'ici imbécile

Abdoul:(choquée) Hawa c'est toi qui es enceinte ?

Moi:😭😭

.......: je savais, je savais que t'étais Différente Eh ALLAH, pourquoi cette famille?

Fatima: Maman parles doucement, pour ne pas que papa entende.

Maman: Laissez moi seule avec votre sœur.

Oui ces deux petits trolls rayonnant de mille blessures avaient eux aussi su percer ma carapace de glace, je ne pouvais même plus arrêter mes larmes de couler,  j'angoissais.

Abdoul il est parti énervé, Fatima m'a lancé un regard de compassion avant de sortir, j'avais la tête baissée, les larmes aux yeux, je savais pas trop quoi faire ni dire, elle s'assoit à coté de moi et me prend dans ces bras au début j'étais choquée mais j'ai cédée.

Moi:(pleure) je suis désolée maman

Maman:(voix douce) qu'est-ce que tu veux que je te dise ? T'es adulte maintenant Hawa, tu sais ce que tu veux, je veux juste pas que tu commettes les mêmes erreurs que ta sœur, j'ai entendu votre conversation de la dernière fois, je savais pas que mes filles avaient autant peur de nous au point de commettre un meurtre car l'avortement c'est un crime...

Moi: papa........

Maman: ton père il ne saura rien, tu vas prendre tes affaires et tu vas partir loin d'ici avant que les choses se passent autrement.

Moi: je peux pas faire ça maman, et Djibril ? Je..........

Maman: tu veux avoir la mort de ton père sur la conscience ? Tu veux vivre avec la culpabilité de la mort de ton père pour le restant de tes jours ? Djibril comprendra, c'est moi je vais me charger de le lui faire comprendre, je vous ai tous observer ses derniers temps et je me suis rendu compte que c'est de ma faute si vous n'osez plus me parler de vous, je me suis trop acharnée sur la perfection et nos principes que j'ai oubliée le plus important, le bonheur de mes enfants, si t'es sûre d'être heureuse avec cet homme fonces ma chérie, pour le bonheur de tous, Toi, ton soulakhré y compris Djibril, car si tu te marie avec Djibril sachant que t'es amoureuse de l'autre, vous serez tous les trois malheureux, c'est pas mon souhait qu'une de mes filles se marie avec un arabe mais je veux pas non plus que vos enfants aient des pères différents, maintenant mon objectif c'est de réaliser le souhait de ta sœur Assa.

Moi: t'es la meilleure mère au monde, je t'aime maman.

Maman:(sourire) je t'aime aussi mon bébé, je vais être grand-mère.

Une guinéenne"Love d'un Rebeu"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant