Le hasard fait des merveilles.

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Altor regarda autour de lui ; il n'y avait aucune arme à part les boites de conserve soigneusement alignés à côté de lui.
Sans choix, il attrapa une boîte et était sur le point de la lancer lorsque son coude heurta accidentellement les canettes derrière lui. Les boîtes soigneusement disposées tombèrent sur le sol, créant un fort bruit de cliquetis.

Surpris, le voleur attrapa le vieil homme, qui incroyablement n'affichait aucune peur mais plutôt de l'ennuie. "Montre-toi ou je le tue !" Altor sortit de sa cachette en levant les mains.
Du coin de l'œil, il vit la personne âgé s'approprier de son sac à dos. Le gars pourrait aussi bien être mort si la police mettait la main sur lui.

Il reporta son attention sur l'arme et frissonna. Les souvenirs de sa capacité autant que lycéen sont revenus à flots.

Il enroula ses mains en poing." Mince mon pouvoir est inutile, ici ! " Pensa-t-il.

"Hé, j'ai dit donne-moi l'argent ou je vais te rajouter des rides !" Le voleur grogna, le couteau sur ses mains se rapprocha du visage de la personne retenue.

Altor aurait pu s'enfuir et appeler les gendarmes. Bon sang , il avait toutes les raisons de protéger un autre client que lui. Ne perdant pas de temps, il s'est précipité. Surpris par l'attitude, le voleur a poussé le vieil homme de côté et lui aussi s'est précipité en avant. À l'instinct, il utilisa ses pieds afin de désarmer l'homme. L'arme sur sa main s'envola de ses mains, claqua contre le sol poli. Mais, il ne s'était pas arrêté là. Il donna deux coups de pied sur la jambe du ravisseur. Rendant, désormais les gestes de l'autre hyper lents.

Néanmoins, il a fallu qu'un moment à l'homme pour récupérer son énergie. Il se déplaça sur le côté, se pencha afin d'attrapa le couteau mais Altor était plus rapide. Il poussa l'arme sous une étagère. Puis il vit un énorme concombre dans un chariot délaissé, immobile par un client. Il saisit rapidement le légume, le claquant sur la tête de l'homme.

Le concombre s'est brisé en deux moitiés égales et le bandit se retrouva au sol. Il s'affaissa, les mains sur la tête, gémissant de douleur. Après ce combat, la caissière a finalement contacté la police.

Altor se plassa à côté du vieil homme, et demanda avec inquiétude : "Monsieur est-ce que tu vas bien ?
_ Merci, jeune homme comment puisses-je te remercier ?" Aussitôt le ventre du sauveur se mit à grogner.

Quinze minutes plus tards à côté d'Altor, un officier de police s'agenouilla près du voleur et lui menotta. "As-tu dit que nous transportons des jouets ?" Il grogna. "Et si nous essayons cette théorie ? Je peux vous faire sauter la cervelle !" L'homme frissonna en levant la main. "Non, non. Je suis désolé!"

Le deuxième officier de police s'avança, emmena le nouveau prisonnier dans la camionnette. Pendant ce temps-là, le vieil homme et Altor étaient dans un restaurant, qui était très réputé pour sa viande de haute qualité. Le jeune homme profitait de cette occasion, rare dans une vie, de commander de la nourriture qui coûtait chères. Pour payer le repas de son sauveur, il donna un chèque de cent mille dollars africain.

" Alors grand-père qu'est-ce qui t'a pris d'aller au magasin à ces heures pareilles ?
_Il y a des heures respectives pour faire ses courses.
_Nan, je demande... Pourquoi tu vas mourir si je te pose la question, papy ? Questionna Altor semi-tourmenté par la déclaration du vieil homme. Alors qu'il se remette à déguster son poisson cru. Il vit du coin de son œil le sourire satisfait de Rigaudi.

"Bon tu réponds à ma question le vieux !
_ Comme toute personne en vie j'ai un prénom et un nom de famille.
_ Bref. Il avala sa viande avant de se remettre à parler. Bon... Se résigna-t-il. Comment tu t'appelles ?
_Je m'appelle Rigaudi... Rigaudi Zaïc ! "Répondit-il en montant de l'intonation lorsqu'Altor recrache la nourriture directement sur son visage, il se nettoya d'une serviette de table qu'il jette ensuite négligemment sur la table.

"Tu viens de la famille Zaïc ; la famille la plus riche de l'Afrique, dont l'affaire je deviens un héro." Dit Altor qui était rempli d'euphorie en sachant tout de suite qu'il vienne de sauver l'un des membres d'une famille populaire. Rigaudi leva un cil au comportement hardie du garçon. Ce dernier continuait à manger comme-ci cette révélation l'avait donné de l'énergie.

Zenjirõ zappe des infos. (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant