one - time is running.

134 21 26
                                    

« time is running

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

« time is running. »

Alors que le soleil se laissait progressivement tomber dans la noirceur de la nuit, il arpentait les rues animées du quartier d'Hongdae, à Séoul. Les nuages se faisaient de plus en plus rares, et laissaient place à un ciel coloré d'orange, qu'il se permettait d'admirer comme tous les soirs où il sortait. Le temps semblait s'arrêter, pour le laisser respirer et valser gracieusement entre les passants. C'était drôlement joli à observer, un garçon singulier se laissant emporter par le tempérament rythmé de sa ville préférée. Son léger sourire respirait une sérénité profonde, il semblait vraiment apprécier sa soirée aux côtés du ciel embrumé.

Les lumières des petits commerces commencèrent à s'allumer une par une, comme des étoiles un ciel d'été. Séoul n'était pas une ville particulièrement scintillante, mais à ses yeux, rien ne pouvait être plus accueillant que la ville qui avait bercé son enfance. Alors il se laissait porter par les vents, vacillant au rythme de ses pas. Il semblait vraiment heureux. C'en était presque déroutant, cette façon insouciante de sourire. Il marchait comme s'il vivait dans le plus beau des monde, comme si rien n'avait d'importance et qu'il était le seul homme sur terre. Certains diront que cette innocence était agréable, d'autre qu'elle en était insupportable. Mais en vérité, était-il si heureux qu'il osait le montrer ?

La sonnerie de son téléphone brisa le calme qu'il avait imposé inconsciemment, le ramenant rapidement à la réalité par la même occasion. Qui avait donc osé ruiner la douce soirée de notre protagoniste ?

Son sourire s'envola en même temps que sa bonne humeur. À son désagrément vinrent s'ajouter de nombreuses pensées, ne le rendant qu'encore plus troublé. Il s'égarait à nouveau dans les méandres de son esprit avant d'oser attraper son téléphone. Il répondit aussitôt, d'une voix légèrement ennuyée, tentant de masquer son stress évident. Il n'aimait pas particulièrement parler au téléphone.

« Allô ?

Une autre voix masculine s'éleva par la suite, alors qu'il reconnu immédiatement à qui elle appartenait.

— Hey, on peut parler deux minutes ?

— Si tu veux, t'as un soucis, Jeongin ?

— En quelque sorte. »

Un silence vint s'installer, aussi court fut il, il semblait s'être passé une éternité avant que l'un d'eux ne reprenne la parole.

« Je sais pas trop comment t'annoncer ça... Mais, je crois... Enfin non. Je le sais.

Il fit une pause, essayant de trouver les mots convenables, pour ne pas brusquer son ami. Un soupir s'échappa des lèvres de l'autre interlocuteur, si son propre ami hésitait à lui parler, cela n'augurait rien de bon.

— Jeongin, tu peux me le dire, tu sais. Quoi que ce soit, ça ne doit pas être si important que ça, si ?

Sa voix se faisait plus faible au fur et à mesure de cette conversation. Son assurance s'évaporait comme neige au soleil. En réalité, il avait peur. Il appréhendait ce que son ami allait dire, et espérait que ce n'était pas ce qu'il pensait que ce serait. Mais c'était impossible n'est-ce pas ? Oui, impossible.

Il est de retour, Jisung. »

Dans un fracas qui lui semblait assourdissant, il laissa tomber son téléphone contre le bitume. La voix de Jeongin s'évanouit au milieu du brouhaha de la rue. Le souffle court, les mains tremblantes, il réfléchit intensément. Avait-il bien entendu ?

Tout semblait bruyant soudainement, il tentait de couvrir le son que les passants se permettaient de créer autour de lui. Chacun de ses sens se noyèrent dans le bourdonnement assourdissant de la foule, poussant son cœur à défier son nombre de battements par minute. Tout allait bien trop vite. Il se sentait faiblir, tomber. Plus rien n'avait d'importance, il n'avait plus aucun contrôle sur son propre corps. Son cœur grondait comme le tonnerre un soir d'été, c'était fort, puissant, et son principal effet était de l'effrayer.
Son regard, qui était alors illuminé d'une lueur incomparable quelques minutes plus tôt, brillait différemment à présent. Une sensation de fraîcheur le frappa. Une larme perla aux coins de ses yeux, avant de rouler doucement sur sa joue, le rendant encore plus vulnérable qu'il ne l'était déjà.
Il était désemparé.
Han Jisung était désemparé.

Comme quoi, rien n'était impossible.

hey !!
je suis de retour avec une nouvelle histoire, qui m'inspire plus que les autres en ce moment haha
si c'est pas clair pour l'instant c'est normal vous inquiétez pas !
je laisse encore pas mal de mystères pour le moment 🥺

p.s : ce serait chouette si vous me laissiez un ptit avis prcq c'est comme ça que je progresse !! 🥺 d'autant plus que ce chapitre est très loin d'être parfait haha
en espérant vous retrouver au prochain chapitre qui sort très bientôt. 💞

- MAZE OF MEMORIESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant