Les reflexions du Ciel

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La tristesse du ciel se reflète souvent dans les cœurs.
Dans les coeurs qui pleurent, qui souffrent et qui se posent des questions.
Les gouttes qui se suicident sur les rangées de sable fondu, ces vitres presque invisibles.
Ces vitres qui dorment dans le noir, protégeant ces cœurs meurtris de l'amour lui-même.
Les gouttes qui chutent de ci-haut, hurlent aux chocs trop violent,
Et se laisse mourir le long des fenêtres.
Ces murs transparents semblent pleurer.
Peut-être est-ce du sang?
Le sang des larmes?
Peu importe. Personne ne s'en préoccupe.
Le cœur, le ciel, le verre, les gouttes de sang ou d'eau..

Toute cette souffrance creuse un vide, un puits, un trou sans fin dans les cœurs.
Quand c'est ainsi, le cœur est submergé par une douleur vive.
Aussi vive que le sang qui se déverse sur ces verres limpides,
Aussi vive que la vitesse des gouttes qui se tuent,
Aussi vive que la peur de ne plus être aimé.

Aimer est mot simple, qui signifie tant et en meme temps ci peu.
Un mot plein de sens et sans un seul.
Une force perdue par le temps, par de mauvaises utilisations, par les nombreuses fois où il est utilisé en excès.
Aimer...
Aimer...
Une singularité qui n'est plus...
Puisque d'autres s'amusent à remplacer ce mot par des synonymes.
Mais ce sont des synonymes ou une vague impression de similarité ?
Une simple confusion.
Mais qui aime?
Un cœur et une tête emplis d'un être?
Celui qui ne se sent plus vide?
Celui qui est aimé?
Celui qui ressent quelque chose de différent dans son corps, dans son esprit, dans son âme?

Comment exprimer tout un sentiment avec un mot aussi noble qu' ''Aimer'' ?
Ce mot qui donne autant de joie que de tristesse.
Vivre ou mourir pour quelqu'un.
Le ciel se questionne.
Aimer quand on se sent aimé.
Ou aimer pour donner tout à l'être aimé.
La frontière est trouble.
Une question de devoir, d'obligation personnelle, un remerciement d'être aimé ?
Rendre cette amour car on le doit?
Se sentir piégé face à un amour exprimé par un autre?

Quand le ciel bleu se pose ces questions, les formes brumeuses et grisâtres qui l'accompagnent, pleurent aussi.
Elles pleurent des larmes qui n'ont d'autre choix que de se tuer.
S'ôter la vie pour ne plus entendre ces questions que se pose le ciel.
Et s'écrasent sur les verres pour nous bercer, nous consoler.

Parfois le ciel se brise aussi en un cri pour couvrir les pleurs.
Couvrir nos pleurs aussi.
Il se montre compatissant et essaye d'éclairer notre nuit.
Avec ces flashs bruyants.
Ces cris d'un autre monde.

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