Les Amants du Lac
Des gouttes tombèrent sur le bois creux,
Premières larmes chutant des cieux,
Douleur et mélancolie,
Marquaient de leur sceau ce triste vendredi.Sous un soleil d’été,
Clair et ardent,
Au bord du lac était assise,
Une femme à la chevelure grise.Un homme au loin l’observait,
Timide, on pouvait voir qu’il hésitait
Mais c’est d’un pas sûr qu’il s’avança,
Qu’il prit sa main là où tout commença.Un sourire adressé,
Un regard échangé,
A présent liés à la vie à la mort,
Et ce, qu’importe les coups du sort.Leurs mains entrelacées
Une union, une promesse,
Et en ce même été
Ce fut jour de liesse.Sous une pluie d’automne
Tonne le tonnerre, tonne
Et sur la berge prit feu
Le nid des deux amoureux.L’homme au loin observait,
Détruit, ses yeux ruisselaient.
D’un pas lourd il s’avança
A cet instant où tout s’acheva.Il leva la voix, le silence répondit.
Ses poings martelèrent le sol sans répit.
Soudain, l’écho des braises le foudroya,
Il La sentit partir et s’effondra.Leurs mains s’étaient lâchées,
Leurs rires n’étaient plus.
Il pleura des jours durant
Son Amour perdu.Un logis sur la berge,
L’union de deux âmes.
Un logis sur la berge
Où leur passion partit en flammes.Des larmes frappèrent le cercueil vide,
Dernières gouttes à couler sur ses joues humides.
Derniers pleurs, derniers cris,
Puis sa moitié il rejoignit.
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Les amants du lac et autres poèmes
PoesíaRecueil de poèmes allant de la nature à la vie en ville, de la prose à la fable ou encore de banalités et d'amour.