L'énigme du temple

Chapitre 1 : Soif d'aventures

Brooklyn 20:37, les clubs de jazz se remplissent, les musiciens s'accordent, les chanteurs ries, les gens chantent.
Le quartier commence doucement mais sûrement son embrasement.
20:38 je sonne a la porte mal peinte du troisième étage du  27 de l'avenue kennedy.
Une splendide demoiselle toute vêtue de velours vers sapin ouvre la porte, je saisie son bras et l'aide à descendre les marches bosselés d'un étrange escalier.
En sortant de l'immeuble un léger courant d'air me caresse la nuque et quelques gouttes de pluie tombe sur mon mentaux.
Nous nous empressons de rejoindre le taxi sur le trottoir d'en face. Une fois dedans je jette un regard sur les terrasses du club, ou les personnes se dépêche de rentrer à l'intérieur.
Le chauffeur démarre et monte le chauffage au maximum. Étonnamment  il n'allume pas dessuite la radio et laisse le bruit des goutes de pluie accompagné notre voyage new yorkais.
Il connait deja ma destination lui ayant tout expliqué sur le trajet pour la récupérer.
Il pose sa main sur l'appui tete côté passager, se balança brusquement pour se retourner et me dit en souriant :

- le meilleur temps pour sortir ce soir, n'est ce pas chef ?
- Ou nous allons nous ne risquons rien, vous savez.

(Il fit un signe approximatif des yeux, une sorte de clin d'oeil).

-n'en dite pas plus, il ne faudrait pas gâcher la surprise.

-je vais essayer de me taire, alors, a condition que vous fassiez de même.

Elle s'agrippa a mon bras, me fixa des yeux  en rigolant et glissa subtilement un « dis moi ».
Je lui fit signe de la tête tout en refermant mes lèvres sur elles même d'un air navrais.
Elle cligna des yeux et s'en qu'elle puisse s'en apercevoir je m'étais glissait dans son coup pour lui chuchoter.

« tu le découvrira le moment venue »

En roulant, le bruit des amortisseurs rebondissant sur les trous de la route se synchronise avec celui des essuie-glaces balayant les gouttes de pluies.
Progressivement une mélodie beaucoup plus rythmée viens se subsistuer a cette derniere. Elle augmente tout doucement, puis disparaît au coin d'une rue, elle réapparaît dans la foulée et augmente graduellement, pour atteindre son apogée devant les immenses enseignes multicolores de China town.
Le taxi s'arrête au feu rouge en plein dans l'axe de cette rue qui me fait frôler la crise d'épilepsie.
Un néon clignote tout les deux mettre, les habitants se bousculent et la fumée de restaurants de fortunes s'évaporent entre les immeubles.
Entres chaques balcons, des mettres et des mettres de lanternes rouges et jaunes sont secouées par le vent.
Dans un des magasins une vitrine semble attirer mon attention.
Le magasin ne paye pas de mine mais sa vitrine est très joliment décorée. Au milieu des vêtements et des têtes de dragons une maquette de jonque, un antique voilier japonais se dégage du reste.
Les couleurs de celui ci ne sont pas habituels, les voiles ne sont pas blanches, oranges ou rouges.
Mais plutôt rose, un rose pale.
La coque elle, est bleu et le socle beige.
Vert... le feu passa au vert et le taxi reprit son chemin.
Pendant que ma main caresse son épaule, l'autre dessine vaguement quelques symboles dans la buée qui s'est formée sur la vitre.
Je dessine alors une sorte de coque, puis un ma soutenant des voiles triangulaires.
Au fur et a mesure que le croquis s'efface, des souvenirs de mon enfance remonte a la surface, des souvenirs qui ne me sont pas vagues mais étonnamment tout a fait limpide.
Particulièrement d'un souvenir précis de mon enfance, d'un lieu, d'un instant de celle ci.
Au cours d'une vie beaucoup de passages de celle ci nous ont impacté positivement ou pas d'ailleurs.
Ainsi cette jonque d'une simple boutique de Chinatown me transporta 20 ans en arrière, a l'instant ou je découvrit l'une des choses qui me passionnait le plus au monde.