Un Flocon d'Amour T.2

22.

-Bon maintenant que tout le monde à contribuer à notre œuvre caritative qui a envie de nous vider son compte bancaire ? Personne ? Aller il nous faut des volontaires.

L'un de mes supérieurs me lance un regard et articule ''J'ai confiance''. Je hoche la tête et il se lève.

-Je vais commencer.

Notre directeur se lève et se dirige vers les ravisseurs. Je regarde les deux autres que j'ai sollicité et leur indique d'un hochement de tête de se préparer.

-Charlie il va falloir qu'on passe à l'action.

-Quand ils seront un peu distraits on passe à l'action.

-Oui.

-Hé ma jolie tu nous observe un peu trop je trouve. Dit le type à qui j'ai cassé le nez.

-Désolée je me tâtais à acheter un costard à mon petit ami et je cherche de l'inspiration pour les couleurs. Mentis-je.

-Mouais je ne te crois pas.

-Crois ce que tu veux.

Il jette un regard à l'un des types avant de le reporter sur moi.

-J'ai tellement envie de te faire payer ma jolie.

Je siffle une note aigue qui donne le signal à mon épée, celle-ci sort de son fourreau et vient se loger dans ma main. Je ressers ma prise dessus avant de trancher la gorge du type.

-Je t'avais prévenue.

Ceci donnant le signal Charlie et les deux autres se lèvent et s'attaquent aux intrus, nos supérieurs se précipitent pour faire évacuer les civiles. Charlie vise la tête et tire avant de reprendre sa position tout en visant un autre. La salle est presque vide et ma lame tranche les uns après les autres. Je me retourne pour passer à un autre quand une lame me transperce la poitrine.

-Quand tu tue quelqu'un assure toi qu'il soit bien mort.

Il laisse la lame où elle est avant qu'il ne passe à côté de moi.

-Bien essayé mais si tu veux bien m'excusez j'ai des équipiers à essayer de sauver et tu ne fais pas parti de mes projets.

Il s'en va et je regarde l'arme quelques instants avant que je ne tombe à genoux.

-Merde. Murmurais-je avant de m'effondrer en crachant du sang.

En fond j'entends les combats mais c'est comme si c'était lointain. Je perds tout sens de la réalité, je n'entends presque plus rien et mes yeux commencent à se fermer d'eux même ne pouvant pas lutter davantage. Une pression me fait lâcher un petit cri me permettant de rouvrir les yeux.

-Tu as vraiment crue que j'allais partir sans toi ?

-Tu es beaucoup trop amoureux de moi pour m'abandonner.

-Tu as le don de t'attirer les ennuis il faut bien quelqu'un pour te soigner.

-Ce n'est pas que je m'ennuie mais j'ai sommeil...

-Résiste à cette envie.

-Je suis désolée d'avoir tâchée ta robe.

-Ce n'est qu'un trou et du sang rien qui ne se répare pas. Toi en revanche c'est un peu plus délicat.

-Pourtant ce n'est qu'un trou et du sang rien qui ne se répare pas.

-Oui mais toi c'est plus dur de te réparer.

-Shade... Je ne me sens pas super bien...

-Je sais mais tiens encore un peu.

-Mhh... Grognais-je en crachant du sang.