J'ai toujours trouvé l'amour comme le plus beau des sentiments, malheureusement mon cœur a décidé d'aimer quelqu'un qui m'est impossible de rencontrer. Nous étions le 4 mai 2070, je me promenais un soir dans les rues de New-York et je l'ai rencontré, il marchait, le dos voûté, les bras ballants, la fatigue habitant ses traits, les cheveux crasseux, des loques à la place d'habits et un sac comme seul bagage, il n'était franchement pas attirant, mais une chose dans sa personne m'avait sidéré sur place. Il avait un regard, un regard qui n'était pas suppliant contrairement aux autres sans-abris que j'avais pu voir dans ma vie, son regard oscillait entre être compatissant et condescendant. Pourquoi il m'avait regardé comme ça, je ne le savais pas sur l'instant, j'étais après tout l'héritière d'un homme extrêmement important qui dirigeais les plus grandes entreprises de créations d'arme; tout le monde ici me connaissait et connaissait mon père.
Ce jour là, je ne m'étais pas plus intéressée par ce jeune homme, mais son regard était resté dans mon esprit pendant toute la nuit et le jour d'après aussi. Après quatre jour où il restait infatigable dans mes pensées, je décidai d'aller le voir, je ne pouvais plus de penser à lui tout le temps. Mon père m'avait bien sûr arrêter avant que je puisse franchir la porte d'entrée, il faisait toujours ça. Après, comme d'habitude, il me demanda ce que j'allais faire dehors, je lui mentit comme d'habitude que j'allais voir Marie, une jeune fille de bonne famille qui se trouvait être ma meilleure amie et qu'on irait sûrement se promener. Je savais aussi qu'il irait voir mon amie pour lui demander la véracité de mes propos, mais ça ne m'inquiétait pas, Marie et moi on avait déjà tout prévu, il y avait une dizaine d'années avant ce jour, à chaque fois que mon paternel lui demanderait si elle avait été avec moi, elle répondrait positivement sauf si sa vie était en danger.
Donc, dans les même rue que la dernière fois, je cherchais du regard le jeune homme qui m'était donné de voir il y avait cinq jours. Il était sur un tissu qui n'avait visiblement pas l'air d'être confortable, aujourd'hui, il portait une veste qui était moins abîmé que son chandail. En différence aux autres sans-abri, il n'avait aucunement l'air de quêter de l'argent, mais bien qu'il ne le suppliait pas certainement pièce de 25₵ traînaient sur le sol d'asphalte, devant lui. Quand nos regards se sont croisés, il avait esquissé un sourire complice, comme si il savait que j'allais revenir. Je m'étais approché, bien qu'hésitante, j'avais au moins eu la pensée d'esprit de cacher mon visage avec un foulard, même si nous étions en mai, je ne voulais pas qu'une personne un peu trop attentive me reconnaisse. Quand je fus devant lui, il me demanda d'une voix rauque et moqueuse, comme si il n'avait pas parlé depuis une décennie, ce qui était sûrement le cas:
- Pourquoi une personne de votre grandeur, viendrais s'abaisser à mon niveau? Dois-je me prosterner ou vous appelez votre majesté?
Je le regarderai surprise, qui était-il pour se moquer de moi de cette façons. Bien que étonnée, je décidai de rentrer dans son jeu. Je pris une voix assurée et fit un sourire moqueur pour qu'il comprenne que ceci était une réponse à sa provocation:
- Oui, faites habitant du peuple!
Il me regarda pris de cours, il pensait sûrement que je m'éloignerais ou que je l'insulterais. Après quelques secondes, son regard se fit plus doux, plus gentil et il sourit, bien sans montrer ses dents qui ne devait pas être particulièrement propres. Je répondit à son sourire et versa un peu d'argent sur le sol, avant de me lever et lui tourner le dos. Je m'apprêtais à partir, mais il me prit le bras me demandant de m'arrêter. Affolée, j'avais dégagé mon bras, il n'avait pas une poigne forte et j'étais partit à courir, mais dans ma course j'avais aperçu son regard déçu, presque triste qui me fixait impuissant. Quand j'étais revenue à la maison, mon père m'avait accueilli avec duretés, j'étais apparemment toute sale. Il m'avait ordonné d'aller me laver, ce que je fis avec joie, j'avais besoins de penser à ce qui était arrivé.
VOUS LISEZ
Petites nouvelles
Short StoryVoici des nouvelles à croquer. Il y aura de l'amour, de la tristesse, de la magie, de la colère, de la honte, du Harry Potter (ça n'a aucun rapport je sais, mais en h'grande fan que je suis je ne pouvais pas ne pas en mettre un), etc... Oh est ça pa...