thirty eight.

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Kylian Mbappé
Les gorges du Verdon, France

« avec un sourire je peux te mentir, personne ne sait ce que je ressens »

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« avec un sourire je peux te mentir, personne ne sait ce que je ressens »

*

Elle m'ouvre la porte en souriant grandement, je la détaille et mes yeux bloquent sur sa tenue en dentelle. Sur Mellie j'aurais carrément bandé, mais là ça me dégoûte plus qu'autre chose lorsque je pense qu'elle s'est montrée comme ça devant mon fils.

Elle se décale pour me laisser entrer et j'attrape mon fils qui était dans ses bras avant de le parsemer de baiser.

- Et moi ? Je n'ai pas le droit à mon bisou ? demande Olivia d'une voix mielleuse

J'arrête le moindre mouvement en bugant sur sa phrase qui m'a littéralement figé sur place.

Je lui souris finalement en repensant au but de ma visite ici et m'approche à contre grès et avec dégoût d'elle.

- Bien sûr que si, le meilleur pour la fin. Tu m'as manqué bébé, lui embrassais-je le front.

- Toi aussi, me sert-elle dans ses bras. J'suis tellement heureuse que l'on soit enfin tous réunis.

- Moi aussi, souriais-je d'un sourire aussi crispé que faux.

- Viens, j'ai fais des pattes au saumon et un tiramisu comme je sais que tu adores ça, me tire t-elle vers la cuisine.

J'imite un faux ton enjoué en me laissant entraîner. Je n'ai qu'une envie, prendre mon fils et rentrer câliner ma femme. Mais la tâche s'annonce bien plus compliquée.


...


Je ferme la porte derrière moi et souris dû à la bonne odeur de nourriture qui circule dans notre grande maison.

Je retire mes chaussures puis avance vers le salon où j'y retrouve ma femme assise sur le canapé enroulée dans un plaid.

Je me pose à côté d'elle sans un mot et me mets moi aussi à fixer la télé qui diffuse notre film de mariage.

- On avait l'air tellement heureux à cette époque là, sourît-elle nostalgique en posant sa tête sur mon épaule.

Je passe un bras autour de son cou et viens caresser son épaule. Je m'en rappellerais toute ma vie de ces moment là.

J'avais rencontré Mellie pour la première fois chez des potes à nous lors d'une soirée. Nous nous voyions souvent chez l'un d'eux sans réellement nous prêter attention.

Et c'est un soir lorsque je l'ai croisé dans la rue en compagnie d'un gars qui se montrait plutôt agressif et menaçant que je suis allé lui parler pour la première fois.

Même si le gars m'a envoyé une patate dans la gueule parce que je les avait interrompu, ça m'a permis de l'approcher et suite à ça nous sommes devenus un peu plus proche, disons, dans un stade amical.

A cette époque là, je venais à peine de revenir sur Paris et ma popularité montait à vive allure. J'étais jeune et j'en profitai en sortant et en jouant avec les filles comme le font les gars de mon âge.

Mais, ça en a joué sur mon image et mon père étant très à cheval sur tout ce qui touche mon image à mis en scène ce mariage avec l'accord du père de Mellie.

Je ne la connaissais pas assez bien pour me marier avec elle et j'étais en colère contre mon père de m'infliger ça et donc m'enlever ma liberté.

Disons juste que les premiers mois de mariage étaient une catastrophe. Je rejetais la faute sur elle et donc ma colère aussi.

Mais je suis au fur et à mesure tombé amoureux de la femme qu'elle était. De ma femme en l'occurrence.

Les couleurs chaudes, l'ambiance sud asiatique et nos tenues traditionnelles. Le sourire des invités et mon regard qui traverse son corps entier lorsque je danse avec elle la danse traditionnelle de l'arrivé des mariés...

- Tu étais magnifique, me mordais-je la lèvre.

Et c'est vrai, son sari épousait parfaitement ses formes et ses accessoires la rendait brillante.

- Comment ça "étais" ? fronce t-elle les sourcils Crari je ne le suis plus là ?

- Si, rigolais-je. Mais le regard que tu avais envers moi te rendait encore plus belle.

- C'est la façon dont tu me regardais qui me rendait belle.

Et pourtant, la passion est toujours là, l'amour aussi est encore plus présent d'ailleurs, mais la patience, elle, ne l'est plus. Et c'est cette patience qui a disparu de nos regards les rendant différents.

J'vois bien que t'as perdu la patience, dans tes yeux je ne vois même plus la passion.

Sentant mon estomac gronder en signe de faim je sors de ma rêverie en secouant la tête.

- Tu as fais des pâtes carbonnara ? Parce que la nourriture d'Olivia est légèrement pas cuite et légèrement pas comestible.

Elle rigole me faisant sourire niaisement.

- Oui, le plat est dans le four.

Je souffle de soulagement avant de me précipiter vers la cuisine américaine et de me servir une assiette garnis puis d'y ajouter deux poignées de fromage râper et de mettre le tout une minute trente au micro onde.

- Tu as inventé quoi comme excuse pour passer ici au fait ? me demande Mellie en me rejoignant

- Je lui ai dis que je dormais chez Presko pour pourvoir aller à l'entraînement demain.

Elle acquiesce, légèrement dans ses pensées.

- Comment va Eloane ?

- Bien, il venait de s'endormir lorsque je suis partis.

Elle hoche la tête et se mord la lèvre en détournant le regard l'air pensive.

- Elle n'est pas trop proche de toi, mh ?

Je rigole. Les femmes, ne changez surtout pas.

- Non, secouais-je la tête. En fait, j'en sais rien. Je ne l'ai pas calculé. Je regardais que mon fils. Et puis j'ai bien plus mieux à la maison, l'embrassais-je.


***

Dadju - Confessions

j'ai publié une partie un peu spéciale sur mon rantbook, j't'invite à aller la lire 

Babymama || Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant