1. un canular qui n'en est pas un

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partie 1 - tome 1

Hermione Granger avait toujours était une jeune sorcière perspicace, travailleuse, à l'écoute et courageuse, mais elle possédait aussi une part d'ombre cachée en elle, dans le fond de son âme pourtant si pure. Un part d'ombre qui bouillonnait dans ses veines quand elle était en colère, perturbée par une quelconque injustice.

Elle sentait alors en elle une envie brûlante d'exterminer la personne qui causait son malheur, la faire mériter ses actes sans aucun scrupule, l'humilier. Elle était le karma qui vengeait sa propre conscience, elle s'auto protégeait.

Par exemple, lorsqu'elle avait neuf ans, la fille de la voisine lui avait volé son livre de contes. Elle avait pleuré toutes les larmes de son petit corps enfantin au début, puis quand elle avait reprit contenance, une hargne folle s'était imprégnée de ses sens et la petite Marie de la maison d'à côté était rentrée chez elle avec un œil au beurre noire. Sans le livre de contes d'Hermione.

Ses parents, Mr et Mrs Granger, l'avait alors formée pour qu'elle maîtrise ses pulsions. Et comme vous le savez, quand Hermione Granger doit apprendre à faire quelque chose, c'est souvent une réussite.

C'est donc pour cela qu'au courant de ses six années à Poudlard, la jeune sorcière n'avait jamais fait preuve de cette obscure partie d'elle même. Jamais elle n'en avait parlé, même pas à Ron et Harry, ses frères de cœur, ou à Ginny, sa meilleure amie. Seuls ses géniteurs étaient au courant, mais étant donné qu'Hermione s'en fichait un peu et qu'elle oubliait ceci la plupart du temps, tout ça était comme inexistant dans sa vie, même si elle sentait parfois de vague étincelles dans ses muscles quand Malefoy l'insultait ou quand Brown et Parvati critiquaient sa façon de s'habiller.

Désormais, deux années s'étaient écoulées après la grande bataille de Poudlard. Voldemort terrassé, le monde sorcier avait reprit son cours. Les riches familles de sang purs tels que les Malefoy ou les Parkinson avaient étaient innocentées grâce au soutient de Harry pour Narcissa et du fait que le père de Pansy avait était soumit à l'Imperium et avait menacé sa propre famille d'obéir à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom sous peine de mort. Et effectivement, Mr Parkinson avait était testé positif au test du sortilège de l'Imperium.

Deux ans que Poudlard était en reconstruction. C'était le début des vacances d'été et Hermione avait hâte que les travaux soit terminés pour passer ses ASPIC afin de devenir Ministre de la magie. Elle en avait marre de ne pas travailler et étudier, cela faisait déjà deux ans et à la rentrée, elle allait avoir ses dix-neuf ans. C'était devenue une jeune femme, et plus une simple adolescente.

Hermione était assise sur la banquette collée à la fenêtre de sa chambre, un exemplaire de Roméo et Juliette dans une main et une tasse de thé dans l'autre. Il était exactement quatre heure de l'après-midi et elle avait décidé de lire à l'intérieur. Elle en avait un peu marre de rester au soleil et de devoir supporter toutes les petites bêtes qui traînaient autour d'elle.

Elle aimait la romance littéraire, elle la trouvait belle. C'était une chose qu'elle ne connaissait pas vraiment, et pourtant, Merlin savait qu'elle en connaissait, des choses.

Les seules expériences amoureuses qu'elle avait vécues se résumait à Viktor Krum et ses doux baisers ainsi qu'à quelques mois de relation avec Ron. Cette expérience s'était avérée mauvaise, et d'un commun accord, ils étaient redevenus amis.

Et elle était toujours vierge.

C'était un sujet sensible pour elle. Hermione voyait ses copines discuter ouvertement de tout cela comme si elles racontaient un bouquin qu'elles avaient lues, sans y mettre de l'importance. Elle, elle attendait que la personne soit la bonne, ignorant quand on lui rappelait qu'elle allait avoir dix-neuf ans et qu'elle ressemblait à une bonne sœur givrée. Elle riait à ces commentaires qui étaient fait pour être marrant, mais la vérité était qu'elle ne les trouvaient absolument pas drôle. Elle était putain de vierge et en avait souvent putain de marre. C'est pour cela que de mauvaises songes entraient dans sa petite tête ces temps-ci. Elle envisageait de s'envoyer en l'air avec n'importe qu'elle idiot qu'elle trouverai à Poudlard. C'était stupide, mais elle était en quelque sorte... Désespérée.

L'Héritière Serpentard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant