23. parole finale d'une héritière

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épilogue

Hermione se réveilla en sursaut, aveuglée par la lumière, son crâne douloureux plus que jamais et un goût amer dans la bouche. Elle cligna plusieurs fois les yeux pour s'habituer à la luminosité et se remémora avec rage les derniers souvenirs qui lui restaient qui pourraient l'aider à comprendre dans quelle situation elle se trouvait. Elle observa le plafond qui s'étendait à des mètres au dessus d'elle, les vitraux colorés, l'odeur étrange et le silence solennel d'une église. Donc, ce malade de Galilée et cette garce d'Astoria l'avait emmenée dans une église ? Qu'avez t'ils prévus et pourquoi tout son corps semblaient tendu au point de risquer de se briser à chaque secondes ? Elle n'avait jamais ressentis cela auparavant et quelque chose lui disait que c'était tout sauf une bonne chose.

- C'est un venin de basilic dilué pour faire en sorte qu'il ne t'élimine qu'au bout d'une heure ou deux environ. On te l'a fait ingurgiter il y a un quart d'heure. Je suis content de voir que les effets sont déjà présent. J'ai travaillé dur pour ce moment, et pour que tout se passe comme prévu. fit une voix derrière elle que la brune reconnu immédiatement.

Hermione repassa en boucle le monologue de Galilée comme si elle cherchait une erreur qui jouerait en sa faveur. Peut-être qu'il bluffait ? Ça l'étonnerait. Cet homme était carrément du genre à faire avaler du poison à quelqu'un et se tenir assis sur un banc d'église pour admirer l'agonie de sa victime. Elle se retint de rire nerveux en se rappelant que ce taré s'en était sûrement pris à sa fille. Hermione se releva avec difficulté et elle du mettre toute son énergie pourtant minime afin de rester debout.

- Où est Angela ? Je te jure que si tu lui as fais quoi que ce soit...

- Quoi ? Que vas-tu me faire ? Tu seras morte d'ici dix-huit heure. Ta fille est avec notre très cher nouvelle recrue miss Greengrass.

- Recrue ? cracha Hermione. C'est un délire de secte c'est ça ?

Galilée émit une rictus amusé.

- Même en sachant pertinemment qu'il te reste un délai précis de vie, tu pose des questions et encore des questions. Tu es une légende, Hermione Nott. Dommage que je sois obligé de me débarrasser de toi.

Hermione baissa les yeux. Elle avait compris l'objectif de Galilée et pensait encore une fois qu'elle n'avait jamais souhaité être quelqu'un d'autre qu'Hermione Granger. Elle aimait sa vie d'aujourd'hui, mais craignait désormais qu'il soit trop tard pour ressentir de la nostalgie. Elle devait sauver sa fille, et puis si c'était vrai, si c'était vraiment son dernier jour, alors elle devait se montrer à la hauteur de son titre de descendante.

- Galilée, que dois-je faire avec l'enfant ? demanda Astoria qui venait d'arriver en transplanant. Elle se trouvait juste en face d'Hermione et ce fut compliqué pour cette dernière de se retenir de la pousser. Elle savait qu'il fallait économiser ses forces pour établir un plan.

- Débarrasse-toi de lui, ça sera plus simple qu'avec elle. fit Galilée en montrant l'ancienne Gryffondor d'un coup de menton.

Astoria se retourna en sursaut et fit face à Hermione. Les deux femmes se jaugèrent du regard, l'une exprimant sa colère et sa détresse, l'autre sa jalousie et ses rancunes. Pourtant, quelque chose clochait dans le comportement de la Greengrass.

- Je dois... M'en débarrasser ? répéta t'elle d'une voix si basse qu'on l'entendait à peine.

- Exactement. Comme tu en as toujours rêvé, n'est-ce pas ? C'est l'enfant de la femme qui a volé l'amour de ta vie.

À cet instant, Hermione compris à qu'elle point Astoria Greengrass était faible et désespérée. Elle était complètement possédée par ses propres démons et le Lestrange se servait de sa rage toxique pour qu'elle lui obéisse. Elle eut envie de prendre dans ses bras et rassurer la jeune femme en face d'elle qui semblait profondément troublée. Par le biais de la connexion de leur regard, Hermione implora Astoria de faire quelque chose. Elle aurait juré avoir lu sur les lèvres fines de la sorcière un « désolé » juste avant qu'elle ne transplane.

L'Héritière Serpentard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant