Un Psychologue dégoûté de la société et atteint d'une maladie génétique lui assurant une mort proche, décide de faire la loi dans le but de renverser la société sur elle même, en transformant ses patients en meurtriers et tueurs de masse.
Choc. Comment ? Pourquoi ? Je suis atteint. La maladie s'empare de moi et m'emporte petit à petit. J'en ai pour un an, tout au plus. Une fois la maladie implantée elle est incurable, et va me ronger cellules après cellules. Bon sang ! Je n'aurais jamais rien fait de ma vie, et je vais mourir comme ça ? Impossible. Je refuse de partir sans avoir laissé quelque chose au monde. Quelque chose qui façonnera le monde, qui changera la société, qui révolutionnera nos modes de vie. Ces idées qui mûrissent dans ma tête depuis plusieurs années, je vais les mettre en œuvre. Je veux les mettre en œuvre ! Oui, c'est ça, ce n'est pas la mort qui m'attend, c'est le monde qui attend sa renaissance. Je vais écrire une nouvelle page de l'histoire de l'humanité !
Chapitre 2 : Société
Inintéressante. Ennuyante. Dépourvue de toute forme d'intelligence. Superficielle. Voila comment je la décrirais ce dans quoi nous vivons tous actuellement. Oh, pardonnez moi, j'ai omis de dire qu'elle comportait des gens aussi hypocrites qu'obscènes, qu'elle était aussi obscure que cruelle. Toute la bassesse d'esprit de l'univers concentrée en une si minuscule planète. Ça me donne envie de gerber. J'ai la volonté de créer un monde nouveau, sans oppressé et oppresseur, sans dominé et dominant. Mais il y a du chemin à faire, elle est pourrie jusqu'à la moelle.
Chapitre 3 : Test
Psychologue depuis quelques années, je consacre ma vie toute entière à ce métier. Je purge le monde, je soigne les patients, je leur donne une raison de vivre. Ils ont l'air tellement heureux en sortant de mes consultations, ça me touche de les voir comme ça. - "Une autre consultation qui vous attend !" Mon secrétaire, Mr Ellenson qui m'aide dans ma tâche. Il a toujours été de bonne volonté, et dévoué mais j'ai le sentiment qu'il me lâchera un jour ou l'autre. Et c'est normal, nous n'avons pas les mêmes convictions, il a encore de l'espoir en ce monde qui nous entoure.
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Je dirai que le patient qui vient à moi aujourd'hui n'a plus la force de vivre, qu'il sent sa vie se consumer à petit feu, comme si elle lui filait entre les doigts, et qu'il n'en a plus la saveur depuis bien longtemps. Je le vois à son teint blafard, (sa dépression a probablement déjà atteint son équilibre), son air dépité et le faire-semblant qui imprègne tout son corps. Je l'ai observé tandis qu'il ne m'avait pas encore vu, et c'est la que j'ai vu l'étendue de sa dépression. Sa main imitant un fusil, était pointé sur sa tempe, son autre main mimait une corde qu'il passait au cou. Dès l'instant où il m'a vu, il a rangé ses mains, et on aurait presque distingué un sourire esquissé sur son visage qui arborait une seconde plus tôt un teint abattu. - " Bonjour, monsieur." - "Mauvais jour, vous vouliez dire je présume ? C'est important de rester authentique avec son entourage, ce que vous ne faites pas si j'en crois la façon dont vous avez changé d'expression quand vous m'avez aperçu." Il reste sans voix, comme prévu. - "Rentrez dans mon bureau, nous allons discuter de vos problèmes à l'intérieur." Maintenant qu'il est intimidé par ma prestance orale et gestuelle, je vais déjà pouvoir commencer ma ... thérapie. - "Allez-y prenez place, installez-vous confortablement nous pourrions en avoir pour un moment." Il laissa tomber le poids de son corps sur le fauteuil que je lui avais mis à disposition, il ne s'est non pas assis mais a délicatement laisser son corps tomber, comme une feuille qui se laisse porter. Exactement ce que je cherchais, il se laisse déjà aller. Il respirait la tristesse et le manque de conviction.
