Holidays Vibes

Quatre

Ça fait 30 minutes que le film a commencé et je n'en peux plus j'ai envie de pisser, le problème c'est que Manon me bloque et qu'elle s'est endormie. C'est la seule à s'être endormie elle est pas croyable. Après cinq minutes à essayer de me dégager, j'arrive enfin à mes fins. Je me dirige vers les toilettes. Quand je sors, je vois Sébastien en train d'attendre à coté.
- Tu vas au toilette ?
- Non, je regarde les étoiles. Me répond-il avec un air blagueur.
- Ah ah, je suis hilare.
- Je savais que ça te ferais rire.
- Pffff, t'es pas possible.
- Ah ouais ?
- Ouais.
- Tu mens.
- Même pas.
- Je suis sur que si, en vrai tu m'aime trop. Me dit-il en se rapprochant de moi.
- Fais attention tu te fait des idées.
Il se rapproche de mon oreille et je sens son souffle.
-Tu est sur que ce n'est pas le contraire ? Me chuchote-t-il.
- Absolument sur, je réponds en faisant de même.
Sur cette interlocution, je décide de monter mais il me retiens par le bras.
- Où tu vas, comme ça ?
- Pourquoi tu chuchote ? Je demande en l'imitant.
- T'aime ça ?
- Peut être, pourquoi tu veux savoir ça ?
- Je voulais juste savoir si j'avais raison.
- Et alors t'avais raison ?
- Peut être.
- Tu devrais aller rejoindre les autres, Harry nous regarde.
- Non.
- T'aime pas Mulan ?
- Si, mais se soir j'ai pas envie de le regarder.
- Tu veux faire quoi alors ?
- Si tu viens avec moi je te montrerais.
Il me lâche le bras et se tourne. Je le regarde se diriger vers sa chambre, qui se trouve juste à côté du salon. Je me retourne au moins une cinquantaine de fois la question dans ma tête, de savoir si je dois le suivre et je finis toujours par la conclusion : on a qu'une vie. Je décide de le suivre vérifiant que personne ne m'a vue, mais ils ont l'air bien scotché au dessin animé. Quand j'arrive dans sa chambre, il est debout, de dos, face a son lit.
- Je savais que tu viendrais.
- Pourquoi ça ?
- Car tu peux pas me résister.
- Biensur. C'est évidant le grand Sébastien ne résiste à personne.
C'est bizarre que nous parlions toujours en chuchotant, mais je trouve ça apaisant alors je ne vais pas m'en plaindre.
- Non juste à toi.
- Arrête de jouer les grands romantique, ça ne te ressemble pas.
- T'as raison.
- C'est mieux si je fait ça.
Il se retourne, s'avance et j'ai même pas le temps de réaliser se qu'il va faire qu'il a déjà posé ces lèvres sur les miennes. Ma bouche s'ouvre légèrement pour laisser passer sa langue. Sa main droite, entoure mon coup pendant que la gauche, me pousse, par la taille, pour me rapprocher de lui. Je me retire de lui gentillement, avant d'annoncer:
- On peut pas faire ça.
- Pourquoi ?
- Tu as une copine et ça risquerais de briser notre amitiée.
- Une copine ?
- Oui, tu as une copine non ?
- Non, ça fait deux mois que nous sommes séparés.
- Pourquoi tu nous l'as pas dit ?
- J'en voyais pas l'intérêt.
- Tu aurais dû nous le dire ça m'aurais évité de me ridiculiser.
- Tu est pas ridicule.
- Arrête ton baratin, tu...
Il me coupe en reposant ses lèvres sur les miennes. Il m'emporter avec lui sur le lit, commence à essayer de m'enlever mon t-shirt mais je le repousse encore.
- On ne devrait vraiment pas faire ça.
- Je viens de te dire que je ne suis pas en couple. À moins que toi, tu le sois?
- Non, biensur que non. Mais c'est juste que si quelqu'un rentre.
- Je dors tout seul ici, personne ne va entrer.
- Mais si Manon me cherche ?
- Mais elle dort.
- Je préfère pas quand même.
- T'as pas le goût de risque.
- Oh que si mais pas pour ça.
- Ah ouais ?
- Oui.
- C'est où l'endroit le plus extravagant où tu l'as fait ?
- C'est drôle ça me rappelle After, Molly demande presque la même choses à Tessa.
- Surtout réponds pas à ma question.
Je m'approche de son oreille et lui susurre :
- Dans les toilettes d'un hôtel.
- Eh bien, si je savais que tu étais comme ça, ça ferais longtemps que je t'aurais sauté dessus.
- Arrête tu deviens limite perver.
- Je suis sur que tu adore ça.
- Absolument pas ! Aller et toi c'est où l'endroit le plus extravagant où tu l'as fait ?
- Je me dévoile pas comme ça moi madame.
- Aller je te l'ai dit moi, t'es un petit joueur.
Il se rapproche de mon oreiller comme je l'ai fait et susurre :
- Dans une voiture en plaine rue.
- Waw ! Le grand Sébastien est un grand romantique.
- Ah ouais, tu trouve ça romantique ?
- Je trouve ça plutôt mignon oui.
Il m'attire vers lui, par la taille et m'embrasse. Nos langues se tournent autour et j'adore cette sensation qu'il me fait ressentir, une sorte de charge électrique entre nous que je n'arrive pas à expliquer. Il marque une pose pour me dire :
- Je pourrais te faire voir un jour.
- Roh... Tait toi et embrasse moi !
- Mais c'est qu'elle deviendrais presque autoritaire la petite !
- Par pitiée, ne m'appelle plus comme ça.
- Très bien, bébé.
- Aller, tait toi !
Il m'embrasse, puis commence à me faire des papouilles dans le dos et sur les cuisse pendants que je joue avec ses cheveux. Nous finissons par nous endormir l'un à côté de l'autre.

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