Le Temps Chuchotte

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Ta lourde voix résonne Je m'approche apeurée Les nombres défilent Je suis subjuguéePar ce beau noir qui te jalonneMi-nuit piles

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Ta lourde voix résonne
Je m'approche apeurée
Les nombres défilent
Je suis subjuguée
Par ce beau noir qui te jalonne
Mi-nuit piles

Les aiguille s'entrechoquent
Rien n'est plus pareil
Mais je suis inconscient
Et je me moque
De cette machine qui me détient
Que m'arrive-t-il
Je sombre dans les abysses

Je me recroqueville
Bercé hypnotisé
Par la douce rudesse
Par la musique du calice
La mélodie demeure rythmée
La symphonie se crée

Mon cœur de fer
Demeure silencieux
Et n'est à présent plus
Qu'une modeste pierre
Dont la poussière est appelée
Par les maudits engrenages

Maintenant à disparu
La sombre lumière
De mes nombreux voyages 
De ce monde invincible déchu
Qui nétait dans l'atmosphère
Qu'une brise dans les nuages

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Illustration mains

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