Le collier porteur de lumière

De nouveau petite

Quand elle se réveilla, notre héroïne fixa le plafond brun avec un froncement de sourcils. Depuis quand son plafond était d'une telle teinte ? Au dernière nouvelle il était blanc.. Se relevant, elle se figea en ayant l'impression d'avoir rapetissé et d'être plus légère. Baissant les yeux, la jeune femme ne vit pas sa poitrine, elle était redevenue aussi plate qu'une planche à pain. Examinant ses mains, la demoiselle réalisa alors  qu'elle avait des mains d'enfant. Madeleine fut soulagé de voir son bracelet à son poignet, étant étonnement adapté à son poignet redevenu fluet. Sortant du lit dans lequel la jeune fille (pouvait-elle d'ailleurs encore se voir ainsi ?) remarqua qu'il y avait plusieurs autres lit identique à celui où elle s'était réveillée. Voyant une porte entre ouverte sur une salle d'eau, Madeleine y rentra et monta en boudant sur le tabouret présent pour se regarder dans le miroir présent dans cette salle d'eau. Elle glapit alors en voyant son apparence. Elle était de nouveau petite, petite fille ! Et elle était loin de son apparence initiale. Ses cheveux à l'origine d'une teinte châtain étaient désormais devenu aussi blanc que la neige la plus pur, et n'était plus coupé court mais descendait en cascade sur ses épaules. Ses yeux chocolat était vairon, l'œil droit était doré et le second d'une teinte pers unique. Madeleine remarqua qu'elle avait les deux colliers qu'elle avait commandée et reçu la veille était tout deux autour de son cou. Elle sortit de sa stupeur et eu une réaction tout à fait normal dans la situation actuelle : elle se pinça très fort pour se réveiller. Car ça ne pouvait qu'être qu'un rêve, l'apparence que Madeleine possédait était celle qu'elle avait imaginé pour son personnage Naruto, alors ce n'était qu'un songe qu'elle devait faire ! N'est ce pas ? Mais quand la douleur la fit grimacer et qu'elle rouvrit les yeux et croisa son reflet, la désormais petite fille dû se rendre à l'évidence. Elle n'était pas en train de rêver. Tentant de retrouver son calme, la miss se passa de l'eau sur le visage. Entendant que l'on toquer juste derrière elle, Madeleine se retourna rapidement, surprise. Une jeune femme au visage doux lui fit un sourire et s'adressa à elle.

- Tu es enfin réveillé May ? Je sais que tu viens d'arriver à l'orphelinat et que la perte de ta famille t'es douloureuse.. Mais nous sommes là pour toi. J'ai déposé des vêtements et ta peluche propre  sur ton lit. Je t'attendrais dans le couloir pour t'emmener à la classe de l'orphelinat. 

Le symbole sur le vêtement de cette femme avait retenu l'attention de Madeleine, qui avait acquiescé en silence. Une fois de nouveau seule elle réalisa alors. 

- Oh bordel de merde, je rêve pas. Je suis à l'orphelinat de Suna, comme dans l'histoire que j'ai inventée pour ma "moi" dans Naruto.. 

Elle avait du mal à réalisée. Par automatisme, elle alla vers son lit et se changea donc, mettant une tenue typique du village du sable. Pliant sa tenue de nuit, la petite remarqua donc une peluche, sa peluche de panda roux à côté d'un sac à bandoulière. En jetant un œil dedans, elle y trouva des affaires de cours pour enfants. Elle mit sa peluche dedans et prit le sac sur son épaule et sortie dans le couloirs. La responsable qui l'attendait lui offrit un sourire et lui donna un pain melon et lui fit signe de la suivre. Mangeant son pain sucré, Madeleine regardait avec attention autour pour pouvoir se repérer rapidement, réflexe qu'elle avait naturellement pris puisqu'il s'agissait d'une des caractéristiques de son personnage. Quoi quelle était désormais son personnage. Ayant fini de se rassasier en arrivant devant la salle de classe, l'adulte devant elle toqua et ouvrit quand on l'y autorisa. Le professeur présent fit un signe de tête à sa vis à vis avant d'inviter Madeleine à rentrer. Cette dernière prit une inspiration et rentra, prenant une attitude neutre. Elle se mit debout, droite, face à la classe comme son désormais sensei le lui avait demandé. Faisant face à une dizaine d'orphelin comme elle, son visage resta neutre mais intérieurement, Madeleine grimaçait franchement.

-* Bordel, ça me rappel pas de bon souvenirs ce genre de choses. Faire face à une classe entière avec tout les regards braqués sur moi.. Comme si ils me scannaient.. Brr ! *