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les fleurs de cerisier tombaient une à une sur le sol, les souvenirs de leur passé l'envahissant.
tout se troublait et devenait clair en même temps, son cœur battant avec force dans sa poitrine, le rythme de son sang résonnant dans tout son être, tout brûlait.
les larmes brûlèrent son regard, plus rien n'existait, tout s'effaçait.
était-ce ce toucher qu'il avait tant aimé ? était-ce cette sensation qu'il ressentait depuis des années ? tout lui manquait et pourtant ça ne faisait pas longtemps, pas longtemps qu'il était mort.
et personne ne lui reprochait, personne ne reprochait cette douleur qui l'écrasait, l'étouffait.
c'est ainsi que ces pas résonnants dans le couloir vide de cet hôpital, c'est ainsi que ces pas qui vibraient dans cet espace silencieux, et tout s'arrêta, d'un seul coup.
il tomba à genoux, cette sensation toujours autour de lui.
et il se rappela, de ses lèvres contre les siennes, de son corps contre le sien, de la douceur de sa peau, de ses mots, de ses gestes, de son amour.
« Taehyung, Taehyung, Taehyung... » ce murmure, ce murmure... bon dieu qu'est-ce que son cœur souffrait.
était-ce ce toucher qu'il avait tant aimé ? était-ce cette sensation qu'il ressentait depuis des années ? tout se troublait mais tout devenait clair: c'était fini, et les fleurs de cerisier perdirent, pour toujours et à jamais, leur couleur.
