Jeonghan et Seungcheol commencent leur vie de couple marié, l'un fou amoureux, l'autre fou de richesse.
Quand survint dans leurs vies Jisoo, une connaissance commune.
ou
Comment peuvent évoluer les stades de relations humaines.
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Le jour d'après;
Le jeune blond, sans même qu'il ne sache pourquoi, attendait impatiemment l'heure où son client de la dernière soirée devait arriver. Pour une raison qui l'échappe, il se sentait vraiment mieux en sa présence. C'était comme s'il devenait plus qu'une prostituée avec lui; il l'appelait par son prénom, et il cherchait vraiment à connaître ses motivations. Alors oui, il l'appréciait beaucoup. C'était même devenu son client préféré en l'espace d'une nuit.
Une brise de vent fraîche qui passa sur sa nuque le sortit de ses pensées. Il se retourna et remarqua qu'il avait laissé la fenêtre de la salle ouverte. Il alla la fermer puis s'adossa contre. Il écarquilla les yeux. Oh mince, pensa t-il, cela faisait déjà combien de temps qu'il ne bougeait pas alors qu'il devait aller au travail ? Dehors, le ciel s'assombrissait. Il était l'heure depuis un petit moment, mais il était trop occupé à penser à...
Ah oui, il ne connaissait même pas son nom. Il soupira. Il se sentait étrangement mal à l'aise, comme s'il était découvert, affiché... comment le dire... c'était dérangeant parce que son dernier client connaissait déjà pas mal de chose sur lui; alors lui il ne connaissait même pas son nom. Mais bon, il devait se reconnecter et aller travailler.
Son appartement au grenier n'était absolument pas son idéal. Et les propriétaires de la maison où il était hébergé n'étaient pas non plus des plus agréables. Leurs deniers fils, âgé de neuf ans, était pour la prostitué la réincarnation du diable sur Terre. Il était si détestable, qu'il avait dû réorganiser son emploi du temps en fonction des heures de jeu du petit afin de l'éviter. Il mit un pied à l'étage du bas : personne aux environs. Alors il sortit de la maison soulagé.
Il n'avait pas de voiture, c'était bien trop cher. Alors il prenait le métro tout les jours. Les gens le dévisageaient, mais ce n'était pas comme s'il ne le faisait pas non plus. Il savait très bien que toutes ces personnes se demandaient s'il était une fille ou un garçon. Il n'y prêtait plus attention maintenant, il était au-dessus de ça. Cela n'empêchait que le trajet en métro était la chose la plus insupportable qu'il existe. Collé aux gens, il ne savait même pas s'ils s'étaient lavés le matin, s'ils avaient des maladies. Leurs sales têtes, leurs vêtements chers mal assortis, les enfants qui pleuraient, les discussions que l'on n'avait pas besoin d'entendre, les adolescents, les gens qui toussaient, qui suaient, qui puaient, qui...
Qu'est-ce qu'il attendait avec impatience d'être riche. Il serait seul dans sa grande voiture, loin de l'inconfort. Il regardait le "plèbe" de haut, souffrir de la vie ordinaire. Il serait bien habillé, ce n'est pas parce qu'on porte de la marque que l'on est bien habillé. Et surtout; il serait plus à tra...
La voix automatique du métro le fit revenir à la réalité. Il était dans le métro, collé aux gens. Alors il soupira d'exaspération.
« – Vie de merde... »
Ses pieds franchirent le pas de la porte d'entrée du bar. L'enfer allait enfin commencé. A peine fut-il dans la foule de client, une main se posa sur son fessier.