CERCLE VICIEUX PART : II

Chapitre VII: AU FOND DU GOUFFRE

Après les sales coups (dans tous les sens du terme) affligés par son oncle, Angéla perdit goût à la vie, elle eue même envie de se suicider quelques fois. 
Ce qui la retenait, ce son ses parents qu’elle avait laissé à dolisie. 
Donc elle tenue bon, elle s’accrocha à la vie et n’en parla à personne.
À la maison comme à l’école personne n’en eu vent. 
Mais dans le quartier il y avait des jeunes filles de son âge, donc elles devinrent amies au fil du temps, très bien avec quelques-unes et justes de bonnes voisines avec d'autres.
Mais parmi ces filles, il y avait une fille en particulier avec qui elle avait tissé un lien d’une amitié semblable à une relation entre deux sœurs jumelles. 
C’était Préfina (fille au teint sombre, mince, visage pas très attirant, 1,40 m, avec un pied plus court que l’autre elle marche en boitant, on ne pouvait donc pas dire qu’elle avait tout pour plaire) mais Préfina avait un cœur pure.
Préfina qui était déjà amie avec Annabelle depuis l'époque du lycée, elles étaient dans la même école (Joseph Bikoko), une école de la place située en diagonale du rond-point mazala dans le quartier moukondo. 
Mais cette amitié n’allait pas plus loin que dans le quartier c’est-à-dire qu’elles ne sortaient pas ensemble d’autant plus que Préfina aussi n’était pas tellement à l’aise en public (elle ne se sentait pas bien dans sa peau).
Mais avec Angela, c’était différent car elle (Angéla) était simple d’esprit et n’était pas un oiseau nocturne ou un papillon voltigeur non plus. 
Elles firent donc bon cocktail (littéralement)
C’est elle qui conseilla à angie de faire son petit commerce de jus de gingembre et de bissapp.
Et donc la jeune Angéla décida de se confier auprès de Préfina (sa copine) ..

-angie : Préfina, j’ai quelque chose à te dire, mais s’il te plaît quel que soit comment tu vas le pendre promet moi de n’en parler à personne. 

-Préfina : oui, vas-y tu me fais peur pourquoi tu prends cet air si sérieux ? 

-angie : parce que, ce que je veux te dire l’est. 

-Préfina : dans ce cas ça ne vaudrait pas mieux de ne pas me dire ? 

-angie : non, je dois en parler à quelqu’un, non .. Plutôt je dois t’en parler t’es ma meilleure amie et je sais que t’en fera bon usage. 

Préfina : dans ce cas, vas-y. 

-angie : tu sais Préfina ... mon oncle ... me ... (Pleures... Grincement de dents...) mon oncle ... 

-Préfina : qu’est-ce qu’il y a angie ? Quoi ton oncle ? Est-il mort ? 

-angie : oh, crois moi Dieu serait vraiment merveilleux si cela arrivait ...
Mais bon ... Tu sais mon oncle a abusé de moi, et pas qu'une fois .. il prend son pied me traite comme un objet sexuel et me fait chanter dans le sens ou si j’en parle à quiconque, il me renverra chez moi à dolisie (Pleures ... )

Il s’en suivit du silence .. Encore du silence, les pleurs s’estompèrent. 
Puis d’un coup Préfina aussi se mit à pleurer .. 

-Préfina : tu sais angie .. ce que tu viens de dire ... 

-angie : oui, je sais .. tu me crois pas .. même moi j’ai du mal à croire.

-Préfina : non! ce n'est pas ça .. le truc, c’est qu’avant j’avais une copine elle s’appelait Sabrina .. elle vivait dans le quartier et elle était dans la même école au lycée avec nous, c’était donc des amies aussi assez proche, je dirai. 

angie : mais de quoi tu parles moi je te ...

-Préfina : attends j’y viens  .. écoutes moi ..  donc Sabrina et Anna étaient amies elles traînaient beaucoup ensemble jusqu’à ... (pleure.) 

-angie : jusqu’à quoi ? Qu’est-ce que tu racontes Préfina ? Puis pourquoi tu parles d’elle au passé ? Où est-elle maintenant ?

-Préfina : elle est morte, elle s’était suicidée. (pleure.) 

Juste après qu'elle m'ait dit ce que tu viens de me dire.
Je ne voulais pas la croire, je ne pouvais pas penser qu’une telle chose puisse être vraie. 

Papa Fabrice, non .. Je ne l’avais pas cru je l'avais même traité de menteuse et de folle. 
Quelques jours plus tard, elle se donna là mort. 
Mais ... Maintenant je la crois (pleure.) 

Il s’avère donc que notre Angéla ne soit pas la seule victime du vieux fabolo.
Il avait déjà fait sa sinistre besogne auprès d’une autre pauvre jeune fille.