A la forêt qui se présente devant moi, je l'écoute frémir tout simplement.
C'est sa mélodie qui adoucit mon cœur.
Parfois je chante avec elle, pour elle.
Alors nos cœurs ne forment qu'un, mes poumons deviennent sien.
La forêt a veillé sur moi et ma petite existence depuis ses débuts,
silencieusement, sans paroles elle continue.
Chante et danse, pleure avec moi
pleure avec elle.
Elle est devenue mère, elle l'a toujours été.
Berce moi doucement dans tes bras rugueux
Écoute moi, console moi, oh mystérieuse femme.
Un jour je te quitterais
je quitterais ton fleuve, tes oiseaux, ta chaleur.
Tout sera loin de moi, de mon esprit et de mon cœur.
Et si la forêt est détruite à mon retour ?
Alors une partie de moi, mon corps
mourra.
