Amour dans l'ombre du crime [Creek-SP] ||HISTOIRE ABANDONNÉ||

préparation

Les reflets ternes du soleil éclairaient les couloirs du manoir résidentiel de la familia Tucker, se confondant en les ombres des multiples vases et tableaux. Ses ombres accueillant avec plaisir les pas du blond au yeux émeraude qui explorait les lieux avec un intérêt certain.

Tucker avait déjeuné avec lui et l'avait mis en confiance comme il savait si bien le faire, il lui avait par ailleurs offert de nouveau vêtements bien plus agréables que sa maudite tenue de strip-teaser. Le blond ne s'était, par ailleurs, jamais senti autant lui-même dans des vêtements qu'en cet instant même, s'étant étonné de l'instinct et du goût du mafieux pour ce qu'il a été de choisir son accoutrement. Ce dernier lui avait par ailleurs laissé bien des libertés. Tweek pouvait ainsi aller et venir dans le manoir et interagir avec qui bon lui semblait à 3 conditions.

Ne jamais sortir du manoir sans être accompagné d'au moins une personne pouvant le défendre, ne jamais lui mentir et le laisser gérer la situation sans s'inquiéter.

Ses conditions étaient Simples mais la dernière mettait néanmoins le blond en difficulté, lui qui dû toujours s'inquiéter de tout. Mais pourtant, se savoir dans un endroit mieux garder que la meilleure des forteresses l'aidait à garder son calme, sa main frôlant les murs recouverts d'un papier peint bleu Marine si caractéristique du noiraud.

Il ne savait pas trop où aller ni même où il se rendait, le faites qu'il ne croisait vraiment personne l'aidant encore moins. Pourtant, les rires et les sermons de 2 inconnus venant d'une salle à la porte entrouverte attissa sa curiosité. Le blond se rapprocha à pas de loup de la porte de chêne pour jeter un coup d'oeil depuis la fente.

Ils n'agissaient de 2 hommes, Grand, Robuste, devant certainement avoir le même âge que le chef des mafieux. L'un était brun aux yeux noisette, semblant bien simplet. L'autre était noir au yeux aussi étincelant que l'or le plus pur, il semblait autoritaire mais dégageait un certain je ne sais quoi qui le rendait digne de confiance. Les 2 étaient entrain de descendre à eux seuls une bouteille de Whisky. Ou devrais-je dire, Le brun descendait une bouteille de Whisky à lui seul durant que son ami le sermonnait en lui rappelant toutes ses cuites passer ou il avait tant de fois maqué de l'embrasser. L'énonciation des cuites de l'homme au yeux noisettes fit doucement rire le blond, ce qui attira l'attention sur lui. Un silence s'installa tandis que l'anxiété du l'homme au yeux d'émeraude monta aussi Vite qu'une pierre brise une vitre.

《 Oh mais c'est le coup de cœur du Chef ! Vient Picoler avec Nous !》hurla presque le Brun, déjà bien saoule, ce qui désespèra son ami en plus de détendre l'ambiance.

《Clyde pour l'amour de Dieu soit respectueux ! Mais tu as raison, Venez donc nous rejoindre, Nous ferons connaissance》 termina le plus mature des 2 en souriant amicalement à Tweek, qui n'avait désormais plus aucune peur des 2. Il se rapprocha donc et s'assit sur le fauteuil libre, jouant avec la manche de sa chemise verte.

《C'est quoi ton p'tit nom ?》 Demanda le dénommé Clyde avec un certain intérêt, intérêt réquisitionné par l'homme au yeux d'or qui lui retira la bouteille de Whisky des mains.

《- Je m-m'appelle Tweek

- Oooh Enchanté Tweek, je suis Token, et le soûlard ici présent s'appelle Clyde

- J't'emmerde ! Rend moi ça ! 'Pis Chuis moins soûlard que c't autre con de Marsh !

- Oui oui, Prend 3 verre d'eau et on en reparlera. Tu veux un verre Tweek ?

- N-non merci.》

Le blond avait décliné le verre mais sa sympathie pour les 2 individus était bel et bien réelle. Clyde et Token avait cette authenticité et cette alchimie de vieux couple marié qui les rendait attachant mais également incroyablement drôle.

La journée du Blond continua donc dans cette pièce empestant une odeur d'alcool et de cigare qui ne lui avait jamais semblé aussi festive de toute sa courte vie.

Pourtant cet atmosphère n'était point partout car bien des pièces plus loin, dans un bureau que nous connaissons bien, l'odeur de Cigarette et de Jack ne faisait qu'alourdir la pièce, déjà bien tendu en vu des rideaux Tirés et des 3 tasses de café vidés sur le bureau. Dans cette pièce ne se trouvait que Tucker, assis sur ce même bureau, le combiné téléphonique sur l'oreille.

《Comment va Kenny ?

{- Il va bien, mais il a besoin de repos, il dort depuis qu'on l'a opéré, je l'ai seulement réveillé pour manger}》 expliqué le Blond au yeux bleu comme le Crystal, ne sachant pas que le noiraud derrière le combiné serrait du poing.

《Quand sera-t'il remis sur pied ?

{- Une - deux semaines je dirais, même si je préférais 3}

- Pardon de l'avoir mis en danger .

{- C'est pas ta Faute Craig, Ken aime vivre dangereusement et puis je sais aussi qu'il fait tout ça pour moi...}》 ses paroles firent grincer des dents à Craig qui ne supportait pas de voir quelqu'un d'aussi doux que Leopold se punir à ce point.

- Butters, Quand Kenneth sera réveillé, j'aimerai que vous veniez au manoir, je dois vous parler et c'est vraiment important que vous soyez présent.

{- O-oh, D'accord Craig, nous serons là, je vais te laisser, j'ai un patient à hosculter, prend soin de toi ! }

- Merci Leo, toi aussi.》

Le noiraud raccrocha et commença à composer un nouveau numéro qu'il n'aurait jamais cru composer un jour mais bon, si pour sauver ceux qu'il aime il doit s'Allier à son pire Ennemi. Et bien il le fera.  C'est ainsi qu'une conversation irréaliste commença. Tucker ne se doutant pas que bien bien loin du lieu où il se trouvait, Une autre personne, bien bien loin de savoir se qu'il préparait, s'énervait contre ses hommes.

《Comment ça vous avez perdu la trace du gamin ?!

- Q-Quand on est arrivé sur place, nos hommes était mort et on avait plus aucune trace de lui... on croit qu'il a été capturé...》 le mafieux s'énerva, Le blond étant un élément pouvant les mettre en grande difficulté s'il venait à être capturé.

《- Retrouvez le et ramenez le moi ! Je le veux vivant et bien portant ! Sinon je vous colle une balle entre les 2 yeux !

- Oui monsieur !》 Les 2 hommes partirent en courant, commençant à comprendre que désormais leur patron ne contrôlait plus le Pantin avec lequel il avait tant aimé joué.