Ça devrait être moi

Ça aurait dû être moi, nous le savons tous les deux.

Je te regarde aussi souvent que je le peux.

Je te regarde être heureuse avec un autre que moi.

Je te regarde l'embrasser et rire avec lui.

Je te regarde embrasser notre enfant sur le crâne, pendant qu'il appel cet homme "papa".

Tu sais très bien que c'est moi son père, mais tu le laisse faire.

Es-tu vraiment heureuse avec lui ?

C'est lui que tu as épouser, c'est aussi lui qui a reconnu notre enfant.

Quand je te regarde embrasser Endeavor, ton mari, ressens-tu la même chose qu'avec moi ?

Nous étions si bien ensemble, les opposés s'attirent comme on nous disait.

Mais comme à chaque fois j'ai tout foiré.

Tu es tombée enceinte à 16 ans.

On était des gamins encore au lycée. On voulait tous les deux être des héros.

T'es parents étaient tellement furieux quand on leur à annoncer, ton père m'a frappé au visage tellement fort.

Il t'a menacé de te virée de chez toi si tu n'avortais pas.

Tu lui as tenue tête devant ta mère en pleure, et il t'a jetée dehors.

Tu as emménagé définitivement à Yuei, avec moi.

Moi Katsuki Bakugo j'aillais devenir père.

J'étais tellement heureux, bizarrement mes parents l'avaient bien pris. Ma mère avait pris Eijiro sous son aile.

La nouvelle c'était rependue en même pas une semaine au sein de Yuei.

Et c'est là que j'ai commencé à réaliser. Si je devenais père maintenant je pouvais dire à dieu à ma carrière de héro.

J'ai flipper. Complétement flipper.

Alors j'ai dit que je ne savais pas qui était le père de l'enfant.

Tout le monde m'a cru.

Je n'aurais jamais dû dire ça, jamais.

Ils ont commencé à te traiter de pute, de fille facile, de catin et j'en passe.

Je t'entendais pleurer le soir dans ta chambre.

Mais devant eux tu gardais le sourire. Tu n'as jamais flanché. Tu es restée étanche à leurs moqueries.

De mon côté j'étais terroriser, j'étais trop jeune, beaucoup trop jeune.

Je n'avais aucune idée de comment élevé un enfant.

Notre relation se dégradait de plus en plus.

Je m'éloignais de toi.

Alors un matin tu m'as dit que c'était fini entre nous, que tu avais besoin de quelqu'un sur qui tu pouvais te reposer et non d'un peureux qui n'ose pas assumer sa paternité.

Ça m'a fait mal sur le coup, mais dans le fond tu avais raison sur toute la ligne.

Alors tu es partie de Yuei.

J'ai appris que tu avais trouvé un petit appartement et un travail dans une épicerie dans un petit village loin de la grande ville, et loin de ceux que tu connaissais.