Perché sur la vague, perdu dans la brume océane,
Aucun sauvetage, un seul été, un rattrapage,
Étendu dans l'eau, perplexe j'aperçois les nuages,
M'abandonnant ainsi à mes nostalgies d'opiomane.Apparaît en nous, comme un oiseau déploie ses ailes,
Un nouvel espoir, pareil à l'Homme combat la peste,
Se voit s'éclipser, tous ces remords, toutes ces défaites,
Nous rendant plus fort, comme un marin affronte le sel.Raphaël Sittig.