J'étais allongée dans mon lit, les larmes coulaient le long de mes joues et brillaient à la lumière faible de la lune. Je me perdais, moi Luna 15 ans, voyant mes rêves s'éteindre devant mes yeux, mon monde s'écroulant devant moi, impuissante. J'avais remonté la pente des centaines de fois toute seule, personne n'avait jamais voulu de moi, de cette personne détestable que je suis. Aujourd'hui, alors que j'avais enfin des amies et je pouvais enfin vivre putain...vivre. Mais non, ces visages me hantais, ces putains de gamins qui avaient brisé ma vie à tout jamais alors qu'ils ne devaient se rappeler de moi que comme la fille grosse et laide du collège, enfin, s'ils se rappelaient de moi..putain pourquoi ? Pourquoi c'était sur moi que l'on c'était acharnée ? Pourquoi personne ne comprenais que je suis sérieuse quand je dis que je voudrais crever même si je ne le peux pas d'un autre côté, personne ne réalise combien c'est dur d'être une lâche, personne n'aimerais voir les gens qu'on aime triste par notre faute, encore une fois je ne ferais que de faire souffrir ceux qui m'entoure, mais ce serait la toute dernière fois après tout...
Attendez quelle heure est-il ? Mon portable affiche 4 heures, il m'étais toujours aussi impossible de fermer les yeux, je savais que je ne dormirais pas de suite alors j'attendis que le temps passes, puis soudain l'aurore pointait enfin le bout de son nez, c'était si beau. Tout semblait si doux le matin, depuis que je suis toute petite j'adore le ciel, qu'il soit éclairé d'un soleil éblouissant ou d'une lune et de milliers d'étoiles. J'aime chaques saisons, chacune est magique à sa manière. J'aime la pluie comme le beau temps, comme la neige, le vent, peu importe. C'était si beau de voir comme l'humain était si petit face au monde, il s'imaginait tout maîtriser cependant lorsque la nature en aura décidé il disparaîtra aussi vite qu'il ne fut apparu.
Je fus soudain sortis de mes pensées par une notification twitter, il était 6 heures, je devais dormir maintenant où sinon je ne dormirai pas du tout et la fatigue était la dernière chose dont j'avais besoin, après un bon bout de temps à cogiter je finis par m'endormir.
Je me réveillais doucement en me crispant un peu car mon ventre me faisait horriblement mal et je vis la lumière du jour éclairer ma chambre au travers de la porte, au fait qu'elle heure était-il ? J'attrapais mon portable et je vis sur l'écran qui m'éblouis d'abord les yeux, afficher « 12h45 » et merde.
Je m'étirais en râlant, ça allait être une journée difficile aujourd'hui. Je me remémorais la soirée d'hier, j'étais restée suffisamment longtemps pour voir le jour se lever, j'avais passé la nuit entière à me torturés l'esprit, à cogiter sur des événements passés, à paniquer pour mon futur...j'étais terriblement angoissée.Je fus soudain sortis de mes pensées en entendant ma mère qui criait déjà :
« À table !!!!! »Oh non, je n'avais très clairement pas faim, enfin j'avais faim mais je savais qu'ensuite ça allait être la même histoire en boucle, j'allais m'en vouloir d'avoir mangé autant et j'allais avoir envie de vomir le reste de l'après-midi. Tanpis. Je devais descendre et manger pour ne pas inquiéter mes parents, du moins s'ils me remarquaient déjà. Je me souviens de cette lettre que j'avais écrite, bon dieu j'aurai jamais du la leur donner, ils l'ont si rapidement oublié...
je sentis un pincement au coeur en m'évoquant ce mauvais souvenir. C'était comme si ce jour là tout c'était à nouveau écroulé...
Je fus à nouveau sortis de mes pensées en voyant ma mère, je lui dis enfin :
« Dis maman on a encore des médicaments pour les maux de ventre ? »
je crois qu'elle compris immédiatement pourquoi j'avais mal au ventre, ou du moins qu'elle cru comprendre ou qu'elle avait compris à moitié. J'avais un léger soucis du au fait d'être une fille -vous voyez très bien de quoi je parles-, mais l'angoisse qui régnait en moi me nouait l'estomac.
Ma mère se retourna, me regarda un instant et compris que je venais de me réveiller puis dit enfin :
« Oui oui, j'en ai racheté récemment
-super merci ».Ma mère me fit un sourire que je lui rendis puis je sortis dans le jardin. En arrivant, je fis un sourire à mon père et un rapide signe de la tête à l'oncle de mon père qui mangeait là. J'étais stressée, je n'aimais pas ça, il y a des gens avec je n'arrive pas à manger, ça me bloque. Je me suis finalement ressaisie et j'ai avalé difficilement mon repas qui me faisait guise aussi de petit déjeuner. Mon père et son oncle parlait de tout et de rien, puis ils arrivaient à l'un des sujets qui fâchent, ils commençaient à lancer des propos raciste, j'étais à deux doigts de lâcher prise et de m'effondrer devant eux, j'étais de plus en plus mal ces derniers temps et celà n'y arrangeait rien. Je perdais le contrôle encore une fois, je sentais mon corps trembler, j'avais la tête qui tournais et une douleur dérangeante au ventre. Personne ne fis vraiment attention à moi, c'était mieux comme ça, je n'avais pas réellement la tête à parler à qui que ce soit.
Lorsque je finis de manger, je pris un médicament puis finis par m'allonger dans mon lit enfin. Je passais la suite de mon après-midi à lire des fan-fictions, cela m'occupait et faisait passer le temps drôlement vite m'empêchant ainsi de faire une quelconque bêtise.
Je m'arrêtais de lire en entendant que le repas était prêt, oh non pas déjà...? Je dû donc descendre, finalement je ne mangeais pas grand chose remettant la faute sur le fait que je ne me sentais pas très bien. Pourquoi le fait de manger me répugnait autant ? J'avais pris du poids, encore putain. J'étais énorme, je voulais perdre du poids, une bonne dizaine de kilos serait génial. Je trouves que les filles avec des formes sont incroyablement belle, mais pas moi, moi je me trouvais horrible, j'avais l'impression que rien n'allais physiquement chez moi. Je sentais l'angoisse monter en moi, je commençais à avoir la vision troublée, à petit à petit sentir que j'allais bientôt craquer mais quand ? Aujourd'hui ? Je n'en savais rien pour le moment. Je décidai donc de me rincer le visage pour me calmer un peu, je pris un nouveau médicament puis, une fois en pyjama m'endormis sans penser à rien pour une fois, c'était reposant et agréable. Je fermais les yeux en souriant une dernière fois à la vue des posters sur mes murs, des posters de Bts, Ateez et Erza puis je fus transporté dans le pays des rêves.
Ah...Bts, Ateez et Erza, comment je ferais sans eux ? Je n'en sais strictement rien, je priais pour qu'ils restent toujours à mes côtés, pour qu'un jour je puisse enfin leur dire merci de vive-voix. J'avais pu rencontrer Erza deux fois et j'allais la revoir bientôt, celà me semble toujours invraisemblable, je la suivais depuis ces tout débuts et j'avais enfin réussis, 5 ans après, c'était dingue. Je n'en espérais pas autant d'Ateez et Bts mais je voulais les voir en concert ne serait-ce qu'une fois, je voulais pouvoir les voirs de mes propres yeux, réalisant leur rêves. Ils méritaient tellement, j'espère chaque jour qu'ils sont les plus heureux, j'aimerais tellement qu'ils sachent qu'ils sont la raison pour laquelle je suis toujours en vie...
11h45
On était dimanche, je n'aimais pas le dimanche. C'est le dernier jour du week-end et je n'avais pas la moindre motivation pour travailler. Je détestais les dimanches et je ne savais pas encore que celui là, j'allais le haïr bien plus forts que les précédents.
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Bon ce chapitre était un peu court mais c'est le tout premier de cette fiction !!! J'ai choisis ce titre en référence à la chanson « the last » de Agust D haha, j'espère que ça vous plaît !! Gardez toujours le sourire💞
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The last
General Fiction« les larmes coulaient le long de mes joues, moi Luna 15 ans, voyais mes rêves s'éteindre devant mes yeux, mon monde s'écroulais devant moi, impuissante ».